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Balade le long de la côte algérienne

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Moins touristique que le sud de l’Algérie, la côte concentre pourtant grand nombre d’attraits historiques ou culturels. D’Alger à Oran, notre journaliste a parcouru ce littoral baigné de soleil et riches de vestiges millénaires...




La vue surplombe la Mer Méditerranée. Face à l’Est.

De là, le surnom d’Alger, dite « la Blanche » par les locaux et les français, prend tout son sens : la clarté de la cité, composée en amphithéâtre sur les collines, illumine toute la baie en y reflétant le soleil encore tiède de cette matinée de février.

Sur la balustrade de cette esplanade de la basilique au style byzantin de Notre-Dame d’Afrique, érigée à partir de 1858 à l’initiative de monseigneur Pavie et inspirée de la vierge noire protectrice des marins, une poignée d’algérois profite de la vue imprenable et du calme offert par la hauteur du site.

Quelques enfants, affichant un âge proche de la dizaine, jouent avec leur ballon, sous le regard passif du vieux maghrébin concentré sur la musique de ses écouteurs, assis sur son banc, face à l’édifice dressé comme pour dominer la ville.

L’endroit est idéal pour s’offrir une vision large d’Alger : Le port, le sanctuaire des Martyrs, la casbah, et les dizaines de sites et monuments faisant d’Alger une ville riche d’un patrimoine historique conséquent… « On regarde, extasié, cette cascade de maisons dégringolant les unes sur les autres du haut de la montagne jusqu’à la mer », avait décrit Guy de Maupassant plus d’un siècle plus tôt.

La descente vers le centre ville offre un dépaysement certain. De par sa diversité architecturale, notamment : les pâtés de maisons composés d’immeubles haussmanniens blancs aux volets bleus laissent tantôt la place aux villas néomauriennes, tantôt aux terrasses étagées en escalier des bâtisses de la casbah, articulées autour d’étroites ruelles pavées.

algerie-alger-portesAu centre de cette médina en labyrinthe, unique pour son orientation, son climat et son architecture, semble régner un univers secret à l’origine de légendes fantastiques. A quelques habitants près, la casbah semble vide. En pause.

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Il suffit alors de pousser la porte encastrée sur l’une des façades dans une ruelle pour découvrir la vie de ses habitants, dans leurs maisons de deux, trois étages et couronnées de terrasses recouvertes de linge séchant sous le soleil.

C’est alors que la vie de la casbah est cernée. « Je suis né ici, raconte Abdel, ouvrier et père de famille, assis au soleil sur le rebord de sa terrasse, face au nord. Et jamais je n’irai ailleurs. L’âme de la casbah n’a pas d’égale. »

Abdel, la quarantaine franchie depuis quelques années, travaille actuellement à la rénovation de sa maison. Comme grand nombre de ses voisins.

C’est que la ville a entrepris un gigantesque chantier destiné à redonner des couleurs neuves à la casbah, en ré harmonisant ses constructions devenues hétéroclites au fil du temps.

Question d’accompagner le renouveau touristique que le gouvernement entend porter dans les années qui viennent.

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