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L'IT a une importance cruciale selon Willie Walsh

Alors qu'Emirates vient de recruter l'ancien CEO de Malaysia pour s'occuper du digital, British Airways parie aussi sur la technologie à l'image d'Easyjet…

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A l'occasion du Global Aviation Festival, les présidents d'Emirates, Birtish Airways et Easyjet ont souligné l'importance de la stratégie digitale pour la bonne santé de leur activité.

Willie Walsh, le président du groupe IAG, maison-mère de British Airways a révélé que le groupe avait créé une équipe de transformation digitale.

«Nous avons réfléchi en partant du constat qu'il y avait des sociétés qui cherchaient à révolutionner notre Business, c'est pourquoi nous devons tenter de révolutionner notre propre Business pour en tirer partie. Nous donnons beaucoup de liberté à cette équipe. Nous pensons que le digital va nous offrir des opportunités pour améliorer notre performance de multiples façons: nous voulons que l'innovation bénéficie à notre clients et à notre rentabilité» a déclaré Willie Walsh.

Tim Clark, le président d'Emirates a déclaré que son groupe de transformation digitale avait passé plusieurs mois à examiner chaque processus de la compagnie de manière détaillée.

Le groupe cherche désormais à revoir les processus sur de nouvelles plate-formes, qui pourraient permettre «de réduire de 50% ce que nous faisons».

«Cela a des implications pour les bureaux, les employés. Cela va permettre d'abaisser les coûts, de nous rendre plus efficaces tant au niveau du bac que du front office» a assuré Tim Clark.

Emirates a récemment nommé l'ancien CEO de Malaysia Airlines, Christoph Mueller comme directeur du digital et de l'innovation.

En plus de la transformation digitale, Mueller «regardera comment en tant qu'industrie, nous sommes limités par les systèmes de distribution du passé. Je ne suis pas sûr que les GDS soient adaptés dans les 5 à 10 ans particulièrement au regard de ce qui se passe dans le monde digital» a-t-il ajouté. Tim Clark prédit qu'Emirates va migrer vers une nouvelle architecture ouverte dans les 5 prochaines années, qui sera basée sur la technologie «blockchain», une technologie de bases de données distribuées qui enregistrer toutes les transactions bitcoin. Cette technologie permet d'avoir des données en temps réel afin de faire « de nombreuses choses plus rapidement, intelligemment et d'obtenir la valeur souhaitée, tant en terme d'interaction clients ou fournisseurs».

Tim Clark a précisé qu'Emirates travaille avec la faculté de mathématiques de l'Université d'Oxford pour tester ses algorithmes de yield Management «pour s'assurer que la distribution, l'utilisation de l'inventaire et des prix sont optimisés par le Yield».

La compagnie aérienne est partenaire d'autres centres d'expertise dans Silicon Valley ainsi qu'avec l'Université de Carnegie Mellon en Pennsylvanie.

Tim Clark a ajouté : «la révolution digitale, que ce soit dans le Business de l'aérien ou dans tout autre business, nous dit, que si nous l'ignorons ce sera à notre péril». De son côté la EO d'Easyjet, Carolyn Mc Call estime «nous ne voyons pas comme une compagnie aérienne, mais comme une plate-forme d'ecommerce».

«Le fait que nous ayons un milliard de visites via nos canaux digitaux nous permet de recevoir d'énormes quantités de données et de contacts».

Elle a souligné qu'il était important d'éviter d'utiliser des données clients «d'une manière irritante». Au lieu de cela la clé du succès réside dans le fait d'être clair sur ses objectifs stratégiques.

Dans le cas d'Easyjet, c'est de rendre la plate-forme aussi simple que possible pour les passagers que ce soit pour modifier des billets, acheter des extras, réserver d'autres services comme des nuitées d'hôtels ou des locations de voitures.

Lufthansa de son côté a lancé un pavé dans la mare l'an passé en mettant en place son système de réservation Direct Connect. La compagnie allemande a annoncé cette semaine qu'elle souhaitait proposer un système de distribution interactif pour les fournisseurs et clients d'ici 2018/2019.

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