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Une nouvelle recherche publiée par l'Association du transport aérien international (IATA) a conclu qu'il y a un faible risque d'attraper Covid-19 en vol en raison des nouvelles mesures de sécurité mises en place par les compagnies aériennes.

Les recherches de l’IATA ont identifié seulement 44 cas de Covid-19 dans lesquels la transmission du virus aurait été associée à un vol et ceci avant le port généralisé des masques faciaux. Ces 44 personnes contaminées comprennent les cas confirmés, probables et potentiels. Au cours de la même période sur les 44 cas, l'IATA affirme que «quelque 1,2 milliard de passagers ont voyagé».

Le Dr David Powell, conseiller médical de l’IATA, déclare que : « le risque qu'un passager contracte le COVID-19 à bord semble très faible. Avec seulement 44 cas potentiels identifiés de transmission liée au vol parmi 1,2 milliard de voyageurs, soit un cas pour 27 millions de voyageurs. Nous reconnaissons qu'il s'agit peut-être d'une sous-estimation, mais même si 90% des cas n'étaient pas signalés, ce serait un cas pour 2,7 millions de voyageurs. »

Le Dr Powell souligne également que «la grande majorité des cas publiés se sont produits avant que le port de masques faciaux en vol ne se généralise.

IATA multiple levels

La recherche est importante en raison des cas largement rapportés où il y a eu une infection de voyageurs quand les nouveaux protocoles ont été ignorés.

Les compagnies aériennes ont mis l'accent sur les nouvelles mesures de sécurité, notamment les masques faciaux, le nettoyage accru des avions et les filtres HEPA à bord qui font circuler de l'air pur avec une efficacité comparable à celle d'un hôpital. Toutes ces mesures seront probablement nécessaires, selon d'autres recherches.

Par exemple, le mois prochain, le Journal of Emerging Infectious Diseases publié par les Centers for Disease Control and Prevention a fait connaitre une enquête sur un vol de Vietnam Airlines de Londres à Hanoï le 2 mars 2020 (VN54) dont le lien ci-dessous vous conduit à l’article :

Transmission du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère pendant un long vol.

Il détaille comment un passager souffrant de Covid-19 a communiqué le virus à au moins 12 autres passagers dans la cabine de classe affaires pendant un vol de 10 heures.

Sa conclusion est que «… le risque de transmission à bord du SRAS-CoV-2 pendant les longs vols est réel et a le potentiel de provoquer des grappes Covid-19 de taille substantielle, même dans des environnements de type classe affaires avec des sièges spacieux bien au-delà de la distance établie utilisée pour définir un contact étroit sur les avions. Tant que Covid-19 présente une menace de pandémie mondiale en l'absence d'un bon test au point de service, de meilleures mesures de prévention des infections à bord et des procédures de dépistage à l'arrivée sont nécessaires pour rendre un vol sûr.

Pourtant, les preuves commencent à montrer que voler est sûr, à condition que les nouveaux protocoles, y compris les masques faciaux, soient respectés. Par exemple, l'Oxford Journal of Travel Medicine a publié l'article suivant:

Absence de transmission en vol du SRAS-CoV-2 probablement en raison de l'utilisation de masques faciaux à bord.

Les recherches de l’IATA font l’objet d’une publication conjointe par Airbus, Boeing et Embraer d’une recherche distincte sur la dynamique des fluides computationnelle (CFD) menée par chaque constructeur .

Alors que les méthodologies différaient légèrement, les fabricants soutiennent que les systèmes de circulation d'air des avions contrôlent le mouvement des particules dans la cabine, limitant la propagation des virus.

Airbus research 1

Néanmoins, il semble que les masques faciaux soient une couche de protection supplémentaire essentielle.

Le port du masque à bord est recommandé par la IATA depuis juin et est désormais une exigence commune à la plupart des compagnies aériennes, suite à la mise en œuvre des directives de décollage par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

«Les directives complètes de l’OACI pour la sécurité des voyages aériens au milieu de la crise du COVID-19 reposent sur de multiples niveaux de protection, qui impliquent les aéroports ainsi que les aéronefs. Le port du masque est l'un des plus visibles. Mais la gestion des files d'attente, le traitement sans contact, la réduction des mouvements dans la cabine et la simplification des services à bord font partie des multiples mesures prises par l'industrie aéronautique pour assurer la sécurité des vols. Et cela s'ajoute au fait que les systèmes de circulation d'air sont conçus pour éviter la propagation de maladies avec des débits d'air et des taux de renouvellement d'air élevés, et une filtration très efficace de tout air recyclé », a déclaré Powell.

Les compagnies aériennes ont également introduit des mesures telles que la limitation des interactions face à face, car les passagers font face à des dossier de sièges et se déplacent très peu.Chez certaines compagnies aériennes, il faut maintenant demander l'autorisation d'utiliser les toilettes (Ryanair). La conception des aéronefs signifie que l'effet du dossier de siège agit comme une barrière physique au mouvement de l'air d'une rangée à une autre.

De plus, la minimisation du flux d'air avant-arrière aide, avec une conception de flux segmenté qui est généralement dirigée du bas du plafond vers leu sol, tout comme le taux élevé d'air frais entrant dans la cabine. L'air est échangé 20 à 30 fois par heure à bord de la plupart des avions, ce qui se compare très favorablement à l'espace d’un bureau de moyenne taille (en moyenne 2-3 fois par heure) ou d’une école (en moyenne 10 à 15 fois par heure).

Enfin, l'utilisation de filtres HEPA qui ont un taux d'efficacité d'élimination des bactéries / virus de plus de 99,9%, garantissent que l'alimentation en air entrant dans la cabine n'est pas une voie d'introduction de microbes.

boeing air quality research analysis Page 5

Boeing estime que la conception de la cabine et du système de circulation d'air crée l'équivalent de plus de 2,13m (7 pieds) de distance physique entre chaque passager.

Parallèlement, Embraer a analysé l'environnement de la cabine en considérant un passager toussant dans plusieurs sièges différents et les conditions de circulation d'air dans ses différents avions, pour montrer que le risque de transmission à bord est extrêmement faible. Le constructeur a déclaré que «les données réelles sur les transmissions en vol qui ont pu se produire, étayent ces conclusions.»

Les gens ont peur du virus et ont donc peur de voyager

Le principal problème aujourd’hui est la peur que communiquent les grands médias et certains gouvernements dont en France pour une épidémie dont le taux de mortalité atteint 0,6% globalement selon l’OMS. On a compté seulement 54 morts du Covid pour toute la France vendredi 10/10 contre 821 morts par jour en moyenne du Cancer et de maladies cardiovasculaires chaque jour.

Les chiffres de mortalité d’aujourd’hui s’apparentent à une épidémie de grippe. Beaucoup ne comprennent pas la logique de mesures restrictives pour l’ensemble de la population alors que 92% des morts liés au Covid ont plus de 65 ans et souffrent dans la très grande majorité des cas de maladies cardiovasculaires et de diabète, ce que l'on ne savait pas à l'arrivée de la première vague. Alors que l'on a beaucoup parlé du manque de respirateurs pendant le confinement, beaucoup de patients ne nécessitaient pas d'être intubés car ils souffraient d’embolie pulmonaire.

Il serait donc bien plus simple pour l’économie de mettre en place des mesures spéciales pour les personnes âgées souffrant de ces maladies qui engendrent la majorité de la mortalité Covid-19. Car la crise économique qui se prépare en 2021/2022 risque d'entrainer des conséquences bien plus dangereuses pour l'ensemble de la société.

  

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