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Les Bermudes: paradis des affaires et des milliardaires - Les Bermudes: paradis de la finance offshore


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Les Bermudes: paradis de la finance offshore

Aux premiers abords, les îles des Bermudes ont encore un côté british avec leurs boites aux lettres rouges, le thé de l'après-midi, ou encore le nom des paroisses comme Southampton ou Devonshire.

Mais c'est désormais un pays avec sa propre identité:  un pays hybride avec des influences américaines, britanniques ou des Inde de l'Ouest, avec son gouverneur qui représente la Reine Elisabeth II au sommet de l'Etat et un premier ministre élu démocratiquement qui dirige le gouvernement.

Aujourd'hui le tourisme a été éclipsé par l'industrie de de la finance offshore, principalement dans les domaines de l'assurance et  la réassurance.

Plus de 13000 entreprises mondiales y sont instalées.

Malgré le ralentissement économique, 42 sociétés d'assurances se sont implantées l'année dernière, rejoignant d'autres compagnies telles queXL Capital et Aon Benfield, et les trois plus grands courtiers d'assurances, Aon, Marsh et Willis.

La capitale des Bermudes, Hamilton (photo ci-dessus), est le centre de l'activité économique.

La publicité et les enseignes néon y sont interdites, et la couleur de dragée des bâtiments Victoriens qui bordent le port pourraient induire en erreur quant à sa puissance financière.

Le slogan Small is beautiful convient parfaitement aux Bermudes.

«Les clients qui viennent des Etats-Unis, d'Europe, d'Asie du Moyen-Orient aiment le fait qu'ils peuvent faire leur shopping» nous a confié un employé d'XL.

En novembre 2008, le sommet du G20 a décidé de combattre les paradis fiscaux latin de lutter contre la crise financière.

Bien que plusieurs multinationales aient annoncé leur intention de délocaliser leurs bureaux pour d'autres centres financiers tels que l'Irlande ou la Suisse, la plupart sont restées.

Au mois de Juin dernier, les Bermudes ont été la première nation à passer de la "liste grise" de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) à la liste blanche, ce qui montre  son engagement à se conformer aux normes fiscales internationales.

Les Bermudes accueilleront d'ailleurs le Forum de l'impôt de OCDE en 2011.

Paul Markley, président d'Aon Benfield Bermudes, explique : «les Bermudes ont travaillé avec diligence avec l'OCDE depuis 2000 pour jouer un rôle dans le développement d'un modèle standard pour les accords d'échange de renseignements fiscaux entre les pays (TIEAs)».

En Février 2010, les Bermudes ont signé 19 TIEA signés, six de plus que la norme imposé par l'OCDE, et vont en signer d'avantage dans le futur.

«Le Fond Monétaire International a également reconnu que les Bermudes se conformaient aux normes internationales de la réglementation financière et de la transparence» a-t-il ajouté.

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