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Shanghai, sans concessions! - La concession française n'a pas su miser sur le commerce

Shanghai, sans concessions! - La concession française n'a pas su miser sur le commerce

 

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La concession française n'a pas su miser sur le commerce

Charles de Montigny, le premier agent consulaire français a été l'un des grands acteurs de la naissance du Paris de l'Orient en négociant une concession à part pour les français le 6 avril 1849.

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Comme souvent, malheureusement, malgré un vaste territoire et le désir de développement de Charles de Montigny, la concession française a peiné à se développer, surtout au niveau commercial malgré tous les efforts du Consul: il a du lutter face aux chambres de commerce et à l'administration française peu sensibles à sa fibre commerciale.

«Il est bien à déplorer que la France n'ait jamais compris toute l'importance pour elle du Commerce Extérieur» avait-il noté, un constat visionnaire qui est toujours d'actualité aujourd'hui!

Un diplomate autrichien, le baron de Hubner a son avis sur cette question notamment vis à vis du commerce britanniques florissant à cette époque. Pour lui, alors que les sociétés françaises sont l’œuvre du gouvernement, les entreprises anglaises sont nées d'initiatives individuelles.

Une différence de taille qui expliquera les routes différentes prises par les deux concessions: au début des années 1870, les 4/5ème des capitaux investis dans le commerce et la navigation sont anglais!

Dans les années 30, la France ne réalisera toujours que moins de 3% du commerce international avec la Chine: on comptait en 1931, 620 sociétés de commerce britannique, 550 sociétés américaines, 310 allemandes et 170 maisons de commerce françaises!

 

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