Vous aimez notre site? : FAITES UN DON OU ABONNEZ-VOUS

Un tsunami a déferlé sur le Japon - Dimanche 13 mars

Un tsunami a déferlé sur le Japon - Dimanche 13 mars

 

 

 

 

Dimanche 13 mars:

Alors que 9500 personnes sont toujours portées disparues dans la ville de Minamisanriku, le directeur de la police de Miyagi a indiqué à l'agence de presse Kyodo que le bilan devrait dépasser les 10000 morts. Pour le moment, les bilans officiels affichent environ 2000 morts.

Les autorités continuent par ailleurs à tenter de maitriser les problèmes de la centrale de Fukushima. Elles ont injecté de l'eau de mer dans le réacteur numéro 1 pour réduire sa surchauffe.

Les autorités ont également reconnu un nouveau problème: la déformation de l'enceinte du réacteur numéro 3. Une explosion pourrait potentiellement s'y produire comme celle qui a eu lieu au réacteur numéro 1.

Au réacteur numéro 1 l'enceinte de confinement n'a pas été touchée par l'explosion des murs et du toit due au fait que la vapeur s'est transformée en hydrogène et s'est mélangée à l'oxygène déjà présent.

Plus d'un demi-million de personnes ont évacué la zone proche de la centrale.

Les autorités ont demandé aux habitants de s'éloigner d'une distance de 20 kms autour de la centrale de Fukushima.

Pour le moment, la radioactivité semble rester sous contrôle à des niveaux peu dangereux pour la santé humaine selon l'OMS.

Un déplacement de 20 mètres de la faille sur une longueur de 500 kilomètres a été à l'origine du séisme de magnitude 8,9 au Japon selon un professeur de l'université de Tsukuba.

«Beaucoup de chercheurs ne s'étaient pas attendus à un tel tremblement de terre» a indiqué ce professeur au Japan Times.

Le déplacement de la faille a d'abord eu lieu au nord suivi par un mouvement similaire au sud 70 secondes plus tard.

Voila pourquoi les habitants de Tokyo ont ressenti deux tremblements successifs.

Le tremblement au niveau de la faille s'est poursuivi pendant 150 secondes.

Le séisme a été réévalué par les autorités japonaises à 9 sur l'échelle de Richter contre 8,8 auparavant par la Japan Meteorological Agency.

Suite à la nouvelle classification de la Japan Meteorological Agency, le séisme qui a eu lieu le 11 mars au Japon est le 4ème plus important au monde à égalité avec celui de Kamchatka en 1952 à 9 sur l'échelle de Richter.

Un déplacement de 20 mètres de la faille sur une longueur de 500 kilomètres a été à l'origine du séisme de magnitude 8,9 au Japon selon un professeur de l'université de Tsukuba.

Les plus puissant séismes ont eu lieu au Chili en 1960 (magnitude 9,5), en Alaska (9,2), à l'ouest de la côte du nord de Sumatra (9,1), au Kamchatka en 1952 et au Japon en mars 2011 (9). Voir (earthquake.usgs.gov/earthquakes/world/10_largest_world.php).

Les autorités ont demandé ce dimanche à ce que 100000 membres des forces d'autodéfense soient envoyés sur les lieux dévastés par le tsunami et le séisme d'ici 1 à 2 jours: ce sera ainsi l'une des plus importantes opérations menées par ces forces. 65000 soldats étaient déjà sur les lieux samedi soir.

Dans la journée de dimanche, le ministère des affaires étrangères français a déconseillé de se rendre au Japon en raison des suites du séisme du 11 mars notamment dans les préfectures de Hokkaido, Aomori, Iwate, Miyagi, Fukushima, Ibaraki, Chiba.

Le ministère recommande aux ressortissants français «de suivre en toutes circonstances les consignes des autorités japonaises. Il est notamment conseillé à ceux vivant dans les zones à proximité des centrales de se calfeutrer dans leur domicile (il faut couper les systèmes d’aération), et de faire quand ils le peuvent des provisions de bouteilles d’eau potable. L’absorption de capsules d’iode n’est pas un acte anodin. Un usage répété à l’excès peut être dangereux pour la santé. Il conviendra de suivre les recommandations des autorités japonaises et de l’ambassade de France à Tokyo».

Sur les 137 ressortissants français présents dans la région Nord-Est, la plus touchée par le séisme, 116 ont pu être contactés et sont indemnes. La cellule de crise de l’Ambassade met tout en œuvre pour rentrer en contact avec les 21 dont on reste aujourd’hui sans nouvelle.

L'ambassade de France à Tokyo ne semble pas s'inquiéter outre-mesure du risque nucléaire à l'image ds autorités japonaises: «Le scénario d'une mise sous contrôle est actuellement privilégié par les autorités japonaises et par un grand nombre de scientifiques. Dans ce cas le risque reste celui d’une contamination résiduelle liée au relâchement contrôlé de gaz radioactifs, avec un risque négligeable pour l’agglomération de Tokyo».

La période critique est selon l'ambassade dans les trois à quatre jours à venir.

L'ambassade conseille cependant à ceux qui n’ont pas une raison particulière de rester sur la région de Tokyo de s’éloigner de la région du Kantô pour quelques jours.

L’Agence Météorologique japonaise a fait état de la probabilité d’une réplique de magnitude 7. Cette probabilité est de 70% dans un délai de trois jours et de 50% dans les deux jours suivants.

Le département d'état américain a également recommandé à ses ressortissants d'éviter de se rendre au Japon: «le Département d’Etat demande à tout le personnel officiel non indispensable de différer leurs déplacements au Japon et appellent aussi les citoyens américains à éviter les voyages de tourisme ou non indispensables au Japon à cette période ».

Selon le département d'état américain de nombreuses routes ont été endommagées dans les environs de Tokyo et dans le nord du Japon et de fortes répliques sont susceptibles de se produire durant plusieurs semaines.

 

 

 

 

Newsletter

S'inscrire à la newsletter de Business Traveler France

SONDAGE

Pour réduire le déficit public de l'Etat faut-il :

LES ARTICLES QUE VOUS AIMEZ