Alitalia fait face à la crise européenne: la compagnie aérienne qui opère peu de routes long-courriers par rapport aux grandes compagnies européennes est touchée de plein du fait de l’importance de son activité moyen-courriers.
Elle subi à la fois la concurrence exacerbée des low-costs (Vueling vient de se développer en Italie en ouvrant de nouvelles bases, Easyjet y est très présente) et la crise européenne, le PIB ayant reculé de 2,3% en Europe au cours de ce trimestre.
La recettes passagers on cependant augmenté de 1,2% pendant ce trimestre (par rapport à 2012): le contraste est cependant fort entre un marché domestique italien plombé avec une baisse de 7,4% et une hausse de 1,5% sur le trafic intercontinental.
Globalement le taux de remplissage s’est cependant amélioré à 70,7% contre 68,8.
Au cours du premier trimestre 2013, le Groupe Alitalia a renforcé son offre, principalement sur les lignes internationales et intercontinentales, ouvrant de nouvelles routes à partir de Rome Fiumicino vers Fortaleza, Prague, Bilbao, Copenhague, Ekaterinbourg, Cracovie, Montpellier et Oran, ainsi que quelques routes domestiques opérées par le Smart carrier Air One à partir de la base de Venise.
Le résultat net est en baisse de 19,8% à -157 millions d’euros contre -131 millions l’an passé pour un chiffre d’affaires de 729 millions d’euros soit une perte représentant 21% du chiffre d’affaires.