Les batteries endommagées du B787-8 d’All Nippon Airways ont été envoyées à l’Agence Spatiale Japonaise pour des tests afin de tenter de déterminer les causes de leur dysfonctionnement: l’agence démonte les batteries pour examen.
Par ailleurs, l’usine de GS Yuasa, le fabricant japonais des batteries a été inspectée par la FAA, la NTSB et Boeing.
Chez Thalès, une cellule de crise a été mise en place: l'équipementier français a installé le lot de conversion électrique qui comprend les batteries GS Yuasa et les équipements qui permettent de convertir l’énergie vers les systèmes de l’avion.
Les enquêteurs japonais ont indiqué que la batterie avait trop chauffée sur l’avion d’ANA (qui avait du faire un atterrissage d’urgence): elle a envoyé des électrolytes dans le compartiment situé derrière le cockpit car elle était trop chargée selon eux.
Les 8 cellules de la batterie du B787 d’ANA ont eu des dommages thermiques.
De son côté, la NSTB a indiqué que la batterie n’était pas trop chargée quand l’incident a eu lieu sur le B787 de Japan Airline et a écarté l’hypothèse d’une surcharge de la batterie: les analyseurs ont démontré qu’au contraire il y avait eu une baisse de voltage.
Le directeur de la FAA, Michael Huerta a indiqué à CNN «que l’on ne savait pas encore ce qui avait causé les incidents».
Il s’agit de la deuxième semaine d’immobilisation des Dreamliners. Le 19 janvier dernier, Boeing a décidé de suspendre la livraison de nouveaux Dreamliners aux compagnies aériennes même si la production se poursuit.
Cette affaire montre l’importance considérable des sous-traitants dans le domaine de l’industrie aéronautique civile.