L’exercice 2023-2024 aura été celui de la reprise pour Corsair alors que la compagnie a affiché un bénéfice net…
Corsair avait pour objectif un retour à l’équilibre en 2024 et cela s’est concrétisé avec un bénéfice net de 1,1 million d’euros et un résultat d’exploitation de 3 millions d’euros. Ce dernier est en progrès de plus de 40,1 millions par rapport à l’exercice précédent.
La compagnie a par ailleurs enregistré un record en terme de chiffre d’affaires. Celui-ci a atteint 701 millions d’euros soit une progression de 9% par rapport à l’exercice précédent. La croissance a été portée par le trafic passagers mais aussi par le fret (+17%) et surtout les revenus ancillaires (+43%).
Corsair a particulièrement misé sur la Gadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Côte d’Ivoire et a mis en service 9 A330neo en un peu plus de 3 ans avec de nouvelles cabines. « Cette modernisation a permis une montée en gamme du produit et un renforcement des classes Business et Premium, contribuant à une amélioration significative de l’expérience client et à un impact positif sur le prix moyen » note la compagnie.
En septembre, Corsair a intégré un nouvel actionnaire, un riche homme d’affaires du Sénégal, Abbas Jaber, qui pourrait prendre jusqu’à 40% de la compagnie pour 15 millions d’euros. Il avait déjà été actionnaire de Corsair en 2020 (4%) et avait revendu ses parts en 2022.
Corsair a par ailleurs demandé l’annulation de sa dette fiscale et sociale au gouvernement.
Deux amendements avaient été inscrits dans le budget 2025 afin d’effacer une partie de sa dette soit environ 103 millions au total selon le Canard Enchainé dont 80 millions d’annulation de dette publique et 23 millions de dette fiscale et sociale et 38 millions d’euros de crédits d’impôts pour les investissements dans l’Outre-mer.
Ces dettes ont été accumulées durant le Covid alors que la compagnie n’avait pas de dettes auparavant a précisé la direction.