Les citoyens français ont du faire face à des restrictions de liberté jamais vues en Démocraties ces 5 dernières années. Avec pour certains, non vaccinés, l'impossibilité de voyager vers de nombreux pays...
Ce qui s'est passé en France sous prétexte de crise sanitaire a été extrêmement grave au niveau de la restrictions des libertés fondamentales et de l'exercice normal d'une Démocratie.
Mise en place d'un régime d'exception qui court-circuite la Démocratie
Tout d'abord le gouvernement a profité de l'épidémie de Covid pour mettre en place un modèle de gouvernement peu démocratique.
L'état d'urgence sanitaire est un régime juridique d'exception qui a été introduit dans le code de la santé publique le 23 mars 2020. Dans le cadre de cette loi le parlement est court-circuité dans de nombreux domaines.
Le Premier Ministre peut prendre par Décret de nombreuses mesures: confinement à domicile, réquisition, couvre-feux, fermeture de lieux de réunion,interdiction ds rassemblements, mesure de contrôle des prix, perquisitions administratives de jour comme de nuit, limite à la liberté d'entreprendre... Alors qu'il a été utilisé pendant plus de deux ans et demi on peut légitimement estimer qu'il a nui aux libertés individuelles et au respect de l'Etat de droit. Il a mis en place des mesures normalement utilisées en temps de guerre comme le confinement, le couvre-feux, la fermeture de commerces, l'assignation à résidence. Le gouvernement a fini par appliquer aux citoyens un régime de semi-liberté qui est normalement associé à des délits pénaux comme l'a souligné l'avocat Arié Halimi.
La Commission Nationale Constitutive des Droits de l'Homme a ainsi rappelé que le recours à l'urgence sanitaire ne devait se faire que dans les « seules situation dans lesquelles le parlement peut pas se réunir ». Cela se comprendrait en situation de guerre par exemple mais pas en cas de crisé épidémique. Pour la CNCDH, la prorogation répétée de ces états d’urgence est l’illustration du recours systématique à un régime d’exception indépendamment du nom qu’on lui donne.
Mise en place de mesures d'exception dans le droit commun
La loi renforçant la lutte contre le terrorisme et la Sécurité intérieure qui a été promulguée le 30 octobre 2017 limite également les droits des citoyens et autorise la fermeture administrative de lieux de culte, la surveillance de toute personne sur simple suspicion de menace pour l'ordre et la sécurité publique. Elle a également modifié les dispositions relatives aux perquisitions et aux assignations à résidence.
Dans les faits en prenant à chaque fois pour appui des problèmes comme le terrorisme ou des épidémies, le gouvernement a restreint les contre-pouvoirs garants du bon fonctionnement de notre Démocratie tout en accroissant la surveillance de ses citoyens propre normalement aux régimes totalitaires. Rappelons que cette tendance vient des Etats-Unis notamment avec le Patriot Act.
Encadrement de la liberté de parole/pensée
Le gouvernement a tenté d'encadrer la liberté de parole fondement de base de toutes les Démocraties (protégée par le Premier Amendement à la Constitution aux Etats-Unis) via la loi Avia. Celle-ci a été remise en cause car elles permettaient de retirer des contenus via un opérateur privé sans intervention d'un juge, ce qui est proprement inconcevable en Démocratie. Elle a été jugée contraire à la constitution et a été grandement purgée. Mais certaines de ses dispositions ont été conservées. Elle a cependant été proposée au niveau européen via le Digital Act Service qui vise à encadrer les plate-formes web pour lutter contre « la haine en ligne et la désinformation », autrement dit pour lutter contre le politiquement correct. On voit donc que ce qui n'est pas adopté en France l'est au final au niveau européen d'où le grand danger pour nos Démocraties de l'UE.
On peut citer également la danger des GAFAM qui favorisent tel ou tel candidat lors d'élections comme on a pu le voir avec Trump défavorisé dans de nombreux médias. Une affaire fait grand bruit actuellement aux Etats-Unis: les médias avaient dit que le portable du fils Biden n'existait pas lors des élections ce qui s'est avéré faux et ce qu'ils reconnaissent aujourd'hui mais trop tard puisque les élections sont passées.
Entraves à la liberté de circuler via le passe sanitaire
Le passe sanitaire/vaccinal est sans doute la pire invention de ces dernières années en transformant l'homme en du bétail marqué avec des QR Codes. Il préfigure l'identité numérique et le puçage humain qui si personne ne réagit conduira au pire totalitarisme que l'on ait jamais vu sur terre.
Le passe vaccinal a conduit à discriminer une grande partie des français sur la base d'une opinion: celle de ne pas vouloir recevoir de vaccin expérimental de phase III. Ainsi ces citoyens ont été interdits de certains établissements sur le seul crime de ne pas avoir confiance en ces vaccins. Rappelons que ces antivax ne le sont pas puisqu'ils sont tous très majoritairement vaccinés. On a mis à l'écart de la société des gens sur la base de leurs opinions. Cela est très grave et là encore digne d'une régime totalitaire.
Ces personnes sans QR code ne pouvaient plus voyager à l'étranger, aller à l'hôpital...C'est une abomination. Mais rappelons que cet objectif est européen plutôt que français l'UE ne cachant pas son projet d'identité et de monnaie numérique qui préfigure sans doute le crédit social à terme.
A ce titre l'Ukraine après le terrorisme, le Covid semble être le nouveau moyen d'asservir les peuples européens encore en Démocratie. Via l'écroulement de l'économie, la guerre va permettre le Reset tant voulu par les élites financières la situation des marchés boursiers étant proche de la catastrophe du fait des montagnes de dettes accumulées et de l'émission de papier qui s'est accrue exponentiellement.
La guerre en Ukraine aurait été facile à éviter : il aurait fallu ne pas aider financièrement des groupes extrémistes en Ukraine, obliger le gouvernement ukrainien à respecter les accords de Minsk ainsi qu'à vivre en bonne intelligence avec les citoyens russophones de l'est du pays et ne pas financer de coup d'état en 2014 comme le montre le documentaire Ukrain on fire d'Oliver Stone...Les gouvernements européens et américains auraient pu le faire.
Cela aurait bénéficié aux peuples européens mais pas à une certaine élite financière qui a souvent soutenu les guerres via les médias (voir à ce titre l'histoire de William Randolf Hearst) pour vendre des armements, des emprunts, bénéficier des contrats de reconstruction des pays...Ce qui se passe est donc très grave.
« Si vous permettez au gouvernement de contourner les lois pour des urgences, le gouvernement créera des urgences », voilà tout le problème des français et des européens aujourd'hui car ils ont permis au gouvernement de réduire leurs libertés comme jamais dans l'histoire de la République.