La France est classée comme un pays modérément libre économiquement par l'Heritage Fondation en 2025 loin derrière la plupart des pays européens…
La France est encore une fois classée parmi les pays les moins libres d’Europe et même du monde puisqu’elle n’est pas loin de la frontière avec les pays principalement non libres.
L’Heritage Foundation américaine classe les pays en 4 catégories : libres, principalement libres, principalement non libres et non libres. Dans ces dernières catégories on retrouve des pays à l’économie exsangue et aux régimes souvent autoritaires.
La France est dans la même catégorie au niveau mondial que des pays comme le Maroc, l’Arabie Saoudite, le Paraguay, la République Dominicaine, le Guatemala ou le Mexique.
Elle est ainsi la plus mal classée au monde en terme de dépenses du gouvernement avec un score de 0/100, mais aussi parmi les plus mauvaises en terme de santé fiscale ou de liberté de l’emploi. Taxes excessives, marché du travail trop réglementé, poids du secteur public trop important : les maux français sont bien connus mais déclassent notre pays parmi ceux du G7.
Tant au niveau mondial qu’au niveau européen la France est en bas du peloton et devance juste en Europe la Serbie et le Montenegro.
Elle est désormais bien loin du Portugal qui s’est réformé et est désormais qualifié comme un pays principalement libre au contraire de la France.
En Europe la fondation classe deux pays comme totalement libres l’Irlande et la Suisse, et plusieurs pays principalement libres et qui sont les plus dynamiques comme le Luxembourg, le Danemark, la Norvège, l’Estonie, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, la Lithuanie, Chypre, la République Tchèque, l’Islande, l’Allemagne, la Lettonie et le Portugal.
Les pays les plus libres au monde sont Singapour, la Suisse, l’Irlande, Taïwan et le Luxembourg.
La liberté économique favorise la hausse du niveau de vie de la population, on comprend pourquoi les français s'appauvrissent
Rappelons les bases données par l’Heritage Foundation et que feraient de prendre en compte les Français en allant voter : « Il existe toujours une relation évidente entre l'amélioration de la liberté économique et l'obtention d'un plus grand dynamisme économique et d'un plus grand bien-être général. Quel que soit leur niveau de développement actuel, les pays peuvent stimuler de manière mesurable leur croissance économique et leur liberté économique en adoptant des politiques qui réduisent les impôts, rationalisent l'environnement réglementaire, ouvrent l'économie à une plus grande concurrence et luttent contre la corruption. Le niveau de vie, mesuré par le revenu par habitant, est beaucoup plus élevé dans les pays économiquement plus libres. Les pays classés « libres », « plutôt libres » ou « modérément libres » dans l'indice 2025 génèrent des revenus plus de deux fois supérieurs aux niveaux moyens des autres pays et plus de trois fois supérieurs aux revenus des personnes vivant dans des pays économiquement réprimés ».
Contrairement aux assertions des grands médias ce n’est pas parce que l’on fait partie d’un grand pays que l’on est plus libre.
Singapour, la Suisse, Taïwan ou l’île Maurice montrent que l’on peut très bien avoir une économie florissante sans faire partie d’un bloc comme l’UE qui a plutôt causé des désavantages structurels à l’économie française : désindustrialisation, normes bien trop rigide, Pacte Vert aux relents liberticides et Euro peu flexible...
La France n’est également plus libre de sa politique monétaire avec l’Euro alors que la Suède au contraire a pu dévaluer sa monnaie pour sauver son industrie lors de crise. Aujourd’hui la France souffre de nombreux problèmes critiques : une dette trop élevée, des politiciens hors du réel, une surcharge étatique et administrative, une désindustrialisation bien plus importante que ses voisins, une baisse du niveau éducatif et une immigration bien trop importante pauvre et peu qualifiée qui pèse sur les comptes du pays.
Sans réforme majeure de la vie politique on peut parier que l’économie française s’enfoncera dans un marasme durable avec peut-être même une crise à la grecque les taux d’emprunt à 10 ans ayant dépassé les 3 % ces derniers mois.
Les Etats-Unis et l'Argentine quittent le chemin des dépenses publiques croissantes, la France persiste
Il est à noter que la France a connu la même évolution que les Etats-Unis sous Biden, d’où la volonté forte de changement aux Etats-Unis qui a emmené Trump au pouvoir mais qui n’a pas eu lieu en France. « Les États-Unis sont aujourd'hui la 26e économie la plus libre du monde. Le principal facteur à l'origine de l'érosion de la liberté économique des États-Unis est l'excès de dépenses publiques, qui a entraîné une augmentation du déficit et de la dette au cours des quatre dernières années ».
Hormis l’arrivée de Trump aux Etats-Unis, l’arrivée de Milei a également bousculé dans le bon sens l’économie argentine. L'Argentine a enregistré l'une des plus fortes améliorations de son score, quittant le dernier rang de la liberté économique dans l'indice 2025.
« Les diverses mesures fiscales et réglementaires adoptées dans le cadre du programme de réforme économique décisif du président Javier Milei ont déjà permis de réaliser des progrès notables, donnant ainsi un élan concret à la revitalisation de l'économie argentine » tout en abaissant le seuil de pauvreté par rapport aux politiques socialistes menées avant Milei. Contrairement à ce que clamait la gauche française et la plupart des médias subventionnés, la catastrophe n’a pas eu lieu en Argentine et au contraire l’économie se porte exceptionnellement bien.
Le taux de pauvreté en Argentine est passé de 52,9 % à 38,1 % fin 2024, soit une baisse de près de 15 points de pourcentage. L’extrême pauvreté est passée de 18,1 % à 8,2 %, ce qui signifie qu’environ 2,5 millions de personnes en sont sorties. Parallèlement l’inflation annuelle a chuté de 289 % début 2024 à 66,9 % fin 2025. L’inflation mensuelle quant à elle est passée de 25,5 % en décembre 2023 à seulement 2,4 % en février 2025. Des chiffres jamais vus depuis longtemps en Argentine dont la croissance devrait atteindre 5,7 % en 2025 contre 0,7 % pour la France.
Mais quand on vous répète à la télévision que Milei est nul et que notre politique est bonne ne cherchons pas à comprendre. Interdisons les voitures diesel avec les ZFE, la location d’appartement avec les DPE, investissons massivement dans les renouvelables pour renchérir le prix de notre électricité et faisons exploser notre dette, c’est pour notre bien !
Les faits sont tenaces : la France est très mal classée par rapport à ses principaux concurrents économiques et est plus proche de l'économie des pays autoritaires et socialistes que des grandes économies développées d'Asie ou d'Europe.
Comme le dit un internaute : « cela fait 40 ans que ces mecs sont au pouvoir et ont empilé dettes, taxes, normes et interdictions et maintenant ils nous expliquent comment redresser le pays avec de nouvelles dettes, taxes, normes et interdictions ». On comprend que des politiciens comme Trump ou Milei les dérangent.
Ça fait 40 ans que ces mecs sont au pouvoir et ont empilé dettes, taxes, normes et interdictions et maintenant ils nous expliquent comment redresser le pays avec de nouvelles dettes, taxes, normes et interdictions. https://t.co/JhH1gK29Wg
— Vous avez bu Didier (@ElCrackitoDuNet) April 15, 2025
On a d'ailleurs appris que la contribution sur les plus riches allait être conservée dans le temps alors qu'elle devait être temporaire. C'est la politique de la grenouille que l'on fait chauffer à petit feu valable pour les DPE, ZFE... Une minorité est d'abord concernée puis on étend progressivement les obligations à la majorité. Comme on l'a vu en Argentine, cette politique mènera à la faillite du pays. Comme le dit un internaute: « À chaque fois, ils vont vous diviser en vous expliquant que l’assiette du voisin est plus garnie que la vôtre, et qu’il faut lui en prendre pour en remettre un peu dans la vôtre. Ne vous laissez pas berner par cet appel aux bas instincts. Vous allez tous vous appauvrir ». François Bayrou a cependant fait les bons constats aujourd'hui, reste à savoir si des mesures efficaces seront adoptées comme en Argentine ou aux Etats-Unis pour réduire effectivement le trop plein de dépenses publiques.
La politique de l'Union Européenne fait également partie du problème français
Un autre problème reste bien évidemment l'Union Européenne. Comme le résume parfaitement Charles Sannat : « la société française n’a pas eu le choix de ce recours à la dette. Nous aurions pu en faire moins certes, mais elle était inéluctable car elle est la conséquence du traitement social massif et démagogique de la politique mondialiste et européiste menée ces 30 dernières années. ON vous a dit que l’Europe serait la paix et la prospérité. ON vous avait promis des lendemains qui chantent avec la mondialisation. Qu’avons-nous eu ? Des délocalisations, une monnaie bien trop forte pour nous, une désindustrialisation massive, un chômage de masse et 12.5 millions de gens privés de travail, une immigration de masse qui avant d’être une chance est un coût. Des multinationales qui ne payent plus d’impôts ici pour les payer aux Bahamas ou sur l’île de Man. Tout cela a créé des déséquilibres majeurs à commencer par des déficits multiples. Un déficit commercial, un déficit de la balance des paiements, un déficit budgétaire. Ces déficits s’accumulent année après année pour former une dette abyssale que personne n’arrive à ralentir. Tout cela s’accompagne d’une explosion des normes, règles, règlements, qui augmentent les coûts de tout y compris pour l’Etat. Alors notre pays s’effondre sous le poids de sa dette. Ce n’est pas la France qui a fait le choix de la dette. Ce choix a été fait par des hommes politiques incapables toujours aux manettes depuis 30 ans, qui veulent encore plus de mondialisation, d’immigration, de délocalisations et de désindustrialisation et qui vomissent sur la politique de Trump dont l’objectif est de corriger a minima les déséquilibres avant qu’ils ne détruisent les Etats-Unis ». On comprend pourquoi Trump est tant critiqué en France : il travaille pour améliorer le niveau de vie des américains tout le contraire de la politique suivie en France depuis 30 ans. Trump impose des droits de douane car le déficit commercial américain est totalement délirant par rapport au reste du monde. En redonnant de la compétitivité aux produits made in USA, il veut ainsi réindustrialiser le pays pour offrir des emplois plus rémunérateurs à la classe moyenne américaine plutôt que des emplois dans les fast- foods, call centers...Tout le contraire de la politique française où les emplois industriels se sont effondrés et où l'industrie ne représente plus que 10% du PIB soit la moitié du niveau de l'Allemagne ou de la Suisse bien plus riches. L'objectif est de redonner du pouvoir à la classe moyenne qui a été laminée ces dernières années aux Etats-Unis.
En France, il y a 560000 élus soit plus qu'aux Etats-Unis, 438 agences d'Etat qui coûtent 80 milliards d'euros par an, 5,6 millions de fonctionnaires auxquels il faut ajouter 1,4 millions de quasi fonctionnaire rémunérés sur fonds publics (pôle emploi, musées, universités, Sécurité Sociale), soit quasiment 7 millions de fonctionnaire set assimilés deux millions de plus qu'en Allemagne (5 millions) pour une population moindre, un déficit des retraites du public qui représente le principal problème du déficit des retraites payé par la dette...La France et l'UE souffrent avant tout d'une sur-administration, d'un sur-politisation qui tue petit à petit le secteur privé et les emplois productifs. Les salariés du réel travaillent toujours plus et sont de moins en moins nombreux pour subventionner les inactifs et les salariés du public dont la proportion ne cesse de croître. Le problème de la France c'est un secteur privé où les salariés triment comme des fous pendant que dans le public on se la coule douce et l'on bénéficie de bien plus d'avantages. Une situation explosive qui mène petit à petit vers la faillite.
Ça fait dix ans que je vous le dis, et j’espère que ceux d’entre vous qui me lisent depuis longtemps s’y sont préparés.
— Dr Thomas NΞNNINGΞR (@T_Nenninger) April 14, 2025
Ils vont tondre (ou ont déjà tondu) le peu d’argent qui restait :
— les actifs du privé
— l’immobilier
— les retraités
— les successions
— l’épargne des…
Plus d'informations: https://www.heritage.org/index/pages/report