La Malaisie envisage d'assouplir ses restrictions aux frontières dans le but de sauver son industrie touristique en difficulté. Tout accord de voyage débutera probablement avec des pays à faible risque d'Asie-Pacifique.
«Nous travaillons actuellement à des négociations avec des pays tels que Singapour, Brunei, la Corée, le Japon, Taïwan et la Nouvelle-Zélande qui ont été identifiés comme des zones vertes», a déclaré la ministre malaisienne du tourisme Nancy Shukri, selon Malay Mail.
Les frontières de la Malaisie restent fermées à la plupart des visiteurs étrangers depuis le début de la pandémie en mars et ont contribué à limiter la propagation du Covid-19 dans le pays. Cet été, des accords de voyages d'affaires essentiels ont été conclus avec des pays voisins dont Singapour.
La fermeture de la frontière s'est avérée difficile pour de nombreux voyagistes, l'industrie du tourisme locale devant perdre plus de 100 milliards de ringgit (24,6 milliards de dollars) cette année. La compagnie aérienne nationale Malaysia Airlines devrait également subir une importante restructuration suite à cette crise.
En 2019, le tourisme représentait 15,9% du PIB de la Malaisie, avec plus de 28 millions de voyageurs visitant le pays.
Ce mois-ci, la Malaisie a également dévoilé un plan décennal pour accroître sa compétitivité d'ici 2030. Cette nouvelle stratégie appelle le pays à devenir une destination écotouristique, et encourage une croissance durable et inclusive, selon Reuters.