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La pollution: une des premières causes de mortalité au monde

Selon l'Agence Internationale de l'Energie, 6,5 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait de la pollution de l'air soit un impact plus important que la tuberculose, le SIDA et les accidents de la route. A Paris, les véhicules Diesel d'avant 1997 vont être interdits en journée à compter du 1er juillet 2016...

pollution air

Alors que le monde se développe rapidement, cela entraine des problématique nouvelles comme celles liées à la pollution atmosphérique. Dans certains pays comme en Chine,  les habitants de certaines villes doivent faire face à des taux de pollution bien au delà des valeurs permises par les organisations internationales.

Au Mexique, la mégalopole de Mexico cavait été l'une des premières touchées par ce phénomène qui a diminué relativement ces dernières années du fait de mesures restrictives.

L'Agence internationale de l'Energie vient de tirer la sonnette d'alarme cette semaine en assurant que la pollution atmosphérique causait chaque année la mort de 6,5 millions de personnes. Un chiffre qui dépasse que la totalité des décès liés au SIDA, à la tuberculose ou aux accidents de la route.

Selon l'AIE, la production et la consommation d'énergie sont à l'origine de 85% des émissions de particules fines et de la grande majorité de celles de d'oxydes d'azote et de dioxydes de soufre.

Le nombre de morts dus à la pollution extérieure devrait croitre de 3 millions à 4,5 millions d'ici 2040 alors que les décès liés à la pollution intérieure devraient diminuer de 3,5 à 3 millions.

Cette hausse devrait être concentrée principalement dans les pays en développement d'Asie.

Aujourd'hui, les zones les plus concernées par la pollution de l'air se situent en Asie, en Europe de l'est et en Afrique.

pollution air pays

Parmi les pays les plus touchés par la pollutions de l'air, on peut citer la Chine, l'Inde, l'Indonésie, l'Afrique du Sud et le Mexique. L'AIE insiste sur la nécessité de renforcer les régulations restrictives, d'améliorer les réseaux de transport en commun ou de contrôler les émissions.

 

Nouvelles réglementations plus strictes à Paris

A ce titre la Mairie de Paris, va mettre en place une nouvelle réglementation à partir du 1er juillet: les véhicules immatriculés avant 1997 n'auront plus le droit de circuler dans Paris intra-muros de 8H à 20H les jours de la semaine (ils le pourront oujours les week-ends et jours fériés). Puis une nouvelle interdiction basée sur des vignettes sera mise en place à partir du 1er janvier 2017: l'objectif est de faire baisser drastiquement la pollution à Paris qui a dépassé à plusieurs reprises ces dernières années les niveaux maximum autorisés par l'Union Européenne.

Selon une étude de l'agence Nationale de la Santé Publique, 48000 décès sont imputables chaque année à la pollution et l'air et aux particules fines en France soit 9% de la mortalité du pays.

Parallèlement à ces mesures restrictives, il serait bon de développer les transports en commn non polluants entre Paris et la banlieue: cette dernière étant souvent le parent pauvre en terme de transport.

Il est par exemple étonnant que si peu de transports en commun permettent de se rendre au bois de Boulogne depuis la banlieue pour aller s'oxygéner, le constat étant le même pour les pistes cyclables. Car alors que de nombreux banlieusards ou parisiens viennetn sy oxygéner le manhque de transports en commun entraine paradoxalement  d'importants embouteillages au bois de Boulogne le week-end et donc plus de pollution...