Le pays poursuit sa mue en faisant ne revirement complet tant sur les politiques liées au changement climatique ainsi que sur l’immigration…
La IATA s’est félicitée de l’abolition de la taxe sur l’aviation en Suède à compter du 1er juillet 2025. Cette représentait un coût important pour les compagnies aériennes et les passagers et variait entre 6,7 et 44 euros par segment, ce qui importait la compétitivité économique des entreprises du pays. A l’heure où Air France souffre d’un manque de compétitivité et de rentabilité vis à vis de ses grands concurrents, le gouvernement français ferait bien de réfléchir à une autre politique concernant le secteur.
« Nous félicitons le gouvernement suédois d’avoir aboli la taxe sur l’aviation. C’est une excellente nouvelle, qui reconnaît que la taxation des passagers aériens est contre-productive sur le plan économique et inefficace sur le plan environnemental. Une meilleure connectivité aérienne stimule la capacité productive de l’économie, ce qui se traduit par des recettes fiscales plus importantes à long terme. La reprise de l’aviation suédoise après la pandémie a été particulièrement en retard par rapport à ses voisins, un problème aggravé par la taxe. Et le nombre de lignes n’avait toujours pas retrouvé les niveaux de 2019 à la fin de 2023. La suppression de cette taxe montre que le gouvernement suédois est déterminé à rétablir l’accès au transport aérien pour tous ses citoyens dans tout le pays, et donnera un signal économique positif fort aux investisseurs. L’aviation doit atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. C’est un objectif non négociable. Mais cela ne se fera pas en imposant des prix bas aux gens. La solution consiste à investir dans des carburants d’aviation durables et d’autres technologies. La Suède est dans une position privilégiée pour devenir un leader dans ces domaines, grâce à son industrie aéronautique nationale fière et à ses ressources abondantes pour créer des carburants d’aviation durables. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement suédois et l’industrie énergétique pour aider à cibler la réalisation de cet objectif» a déclaré Rafael Schvartzman, le vi-ceprésident régionale e la IATA pour l’Europe.
Cette décision aura tout de même un impact positif sur le groupe Air France-KLm alors qu’il vient de prendre une participation d’environ 19% dans la compagnie scandinave SAS. .
Le gouvernement suédois via la voix d’Andreas Carlson, ministre des infrastructures et du logement estime que la décision permettra plus d’investissements dans l’aviation suédoise et la rendra plus compétitive ». En France, malheureusement beaucoup pensent que l’état est la solution avec toujours plus de taxes. Ceux mènera inexorablement le pays au déclin ce qui est déjà en cours.
La Suède veut accélérer sa politique de réduction de l'immigration massive
Hormis ce changement très important la Suède poursuit également une politique de restriction de l’immigration massive au regard des importants problème de sécurité générés ces dernières années (gangs, insécurité dans les grandes villes) et des coûts au niveau du système social. Le pays qui était l’un des plus sûrs au monde est devenu l’un des plus dangereux en terme de morts par balles, second seulement après l’Albanie en Europe comme le note le Financial TIme. Pour la première fois depuis 50 ans il y a plus de personnes qui quittent la Suède qui y arrivent grâce à un gouvernement de centre-droit. En Suède, « les nouveaux arrivants sont tenus d'apprendre le suédois le plus rapidement possible et de respecter les valeurs suédoises et l' 'autosuffisance économique doit être une priorité alors qu'un tiers des personnes nées à l'étranger en Suède ne peuvent subvenir à leurs besoins sans aides sociales. Les lois sur la citoyenneté sont renforcées (les citoyens ayant une double nationalité et ayant commis un crime grave verront leur passeport suédois révoqué), les centres d'accueil pour demandeurs d'asile seront plus étroitement surveillés et les expulsions mieux organisées. Des aides financières seront versées à ceux qui se porteront volontaires pour rentrer chez eux. De nouveaux plafonds et critères d'admissibilité seront fixés pour les prestations sociales » note The Times.
La ministre de l’immigration, Maria Malmer Stenegard a estimé qu’il fallait continuer à réduire l’immigration massive. « L’immigration à grande échelle, combinée à un manque d’intégration efficace, a conduit à une exclusion sociale généralisée, dont souffrent de nombreuses personnes. Cela comprend des logements surpeuplés, de mauvais résultats scolaires, une oppression liée à l’honneur et une criminalité. Malheureusement, nous constatons des taux de criminalité plus élevés parmi les personnes nées à l’étranger et parmi les immigrés de la deuxième génération. Nous voulons assumer la responsabilité des lacunes en matière d’intégration. Mais nous ne pourrons pas le faire si les niveaux d’immigration restent élevés. Nous n’avons pas d’objectif chiffré précis, mais l’immigration d’asile doit rester à des niveaux bas pendant une période prolongée si nous voulons inverser la tendance à l’exclusion sociale généralisée ». Tant dans le domaine de l’aviation que de l’immigration la Suède agit avec pragmatisme, si la France pouvait en prendre exemple…