Le président du motoriste français, l’un des leaders mondiaux, a critiqué les élus écologistes de Rennes lors d'une audition à l'Assemblée Nationale…
Le groupe français Safran prévoyait d’implanter une usine de turbines d’avions à Rennes dans une friche industrielle avec à la clé 500 nouveaux emplois.
Il avait été accueilli en février 2024 par des jets de tomates d’élus Europe Ecologie les Verts.
Il a expliqué dans une Commission à l’Assemblée Nationale cette semaine qu’il n’investirai plus dans des villes détenue par une majorité écologiste.
« Quand on parle de réindustrialisation, je me permets de dire cela on a été surpris dès l’annonce d’être critiqués par les écologistes à Rennes qui mis en cause la majorité municipale...Les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème : c’est scandaleux, c’est l’aéronautique, c’est l’avion, ils vont polluer et puis le militaire c’est pas bien »...
Forcément comment réindustrialiser la France quand les politiques sont autant hors sol ? D’accord rappelons que la politique verte menée au niveau européen est la cause de la plupart de nos soucis de ces dernières années avec la mise en place des ZFE, DPE et l’investissement obligatoire hors de prix et sans intérêts pour la France dans l’éolien et le solaire.
La politique enfle d’autant plus que Sandrine Rousseau a estimé que BFM TV que l’Aviation n’était pas une « industrie d’avenir ».
Comment peut-on réindustrialiser le pays en tenant des propos pareils alors qu’Airbus est l’un des plus grand contributeur net aux exportations françaises et que le marché aérien va connaître une croissance exponentielle dans le monde ces 20 prochaines années à la fois selon Airbus et Boeing ? Quelle méconnaissance des enjeux mondiaux et de l'importance de l'industrie aérienne!
Avec de tels propos la France n’a pas besoin d’ennemis à l’étranger…
Nous soutenons en toute logique le président de Safran qui a bien raison d’investir dans des villes soucieuses d’améliorer le niveau de vie des habitants avec de nouvelles industries. Le maire divers droite de Lorient a d'ailleurs proposé à Safran d'investir dans sa ville.
Des villes écologistes où l'économie patine...
A Bordeaux au contraire dirigée par un maire écologiste les habitants ont du faire face au départ de Ryanair ce qui a considérablement réduit le nombre de destinations offertes aux habitants pour voyager pour le loisir ou pour le travail. Factuellement à Bordeaux par exemple il y a eu une baisse du nombre d'entreprises implantées.
Selon l'agence de développement économique Invest in Bordeaux il y a eu 56 projets en 2023 puis 58 projets 2024 contre une moyenne de 68 dossiers par an depuis dix ans. Les créations d'emplois programmés suivent le même chemin avec 1 400 emplois annoncés l'an dernier contre 2 000 en moyenne décennale.
L'augmentation du prix des parkings ou la mise en place de la ZFE pèsent par ailleurs sur les commerces avec de nombreuses fermetures. Bordeaux se transforme ainsi peu à peu comme une nouvelle Venise, touristique mais peu dynamique.
« L’effondrement des villes dirigées par les écologistes est un véritable problème de puissance et de souveraineté, tant la ville est le lieu par excellence de l’échange et de la création. Rennes est tombée dans la violence et l’insécurité, comme Nantes, comme Grenoble, pourtant capitale industrielle et capitale des ingénieurs, comme Bordeaux, Poitiers, Strasbourg. Liste à laquelle il faudra peut-être ajoutée Lyon, dont le centre-ville se dégrade de plus en plus et, hélas, Paris...Le travail sur la puissance et sur la grandeur nationale passe donc aussi par le renouveau des villes et des territoires locaux » note l'Institut des Libertés.
Espérons que les habitants de Rennes ne viendront pas se plaindre à leurs élus EELV quand leurs impôts exploseront par manque d'activité économique car ce ne sera qu'un juste retour des choses...