Pendant que les politiciens français gèrent la pénurie et les déficits, le président américain fait du business et défend plus que jamais les entreprises américaines…
Le voyage de Donald Trump au Moyen-Orient est pour le moment un succès. Après des échanges très importants avec l’Arabie Saoudite, Donald Trump a négocié un contrat record mercredi avec le Qatar, l’autre grand allié des Etats-Unis dans la région.
Le Qatar s’est engagé pour 160 commandes fermes auprès de Boeing dont 130 B787 et 30 B777. L’accord comprend des options pour 50 autres appareils.
« Nous sommes heureux d'annoncer notre accord avec Boeing et notre partenariat pour la plus importante commande d'avions de notre histoire. Il s'agit d'une étape cruciale pour Qatar Airways, qui investit dans la flotte la plus propre, la plus récente et la plus performante de l'aviation mondiale. Cela nous permettra de répondre à la forte demande de la compagnie aérienne et de relier les passagers au monde de manière fluide, mieux que quiconque », a déclaré Badr Mohammed Al-Meer, PDG du groupe Qatar Airways. « Après deux années consécutives de performances commerciales record et avec cette commande historique d'avions Boeing, nous ne visons pas seulement la croissance, nous renforçons notre solidité pour continuer à proposer des produits et des expériences clients inégalés. Nous remercions nos partenaires Boeing d'avoir répondu à l'appel et nous réjouissons de poursuivre ensemble une croissance intelligente. »
L’accord comprend par ailleurs la fourniture d’environ 400 réacteurs de General Electric soit la plus grande commande jamais reçue par GE aerospace.
Là encore le Qatar a choisi un fournisseur américain General Electric au détriment de Rolls Royce. Selon Boeing cette commande devrait permettre de soutenir environ 400000 emplois aux Etats-Unis.
Pendant ce temps les politiciens français se demandent comment résoudre le déficit alors que la part de l’industrie dans le PIB n’a cessé de diminuer depuis les années 80...