Un récent rapport publié en Suisse montre que la société de surveillance à la chinoise est une option possible pour certains pays d’Europe. Le pass sanitaire en a montré les prémices. Les français vont devoir gagner leur liberté…
Le pass sanitaire a été la mesure la plus discriminatoire et la plus attentive aux libertés publiques jamais mise en place en France. Que l’on imagine : une partie de la population ne pouvait plus aller dans des lieux de socialisation comme les bars restaurants sous prétexte que les vaccins limitaient la transmission du virus Sars-Cov-2 alors que Pfizer a révélé que ses études n’avaient pas étudié ce cas…
Récemment le gouvernement a décider de passer un décret pour que les opérateurs téléphoniques conservent pendant un an les données de connexion des appels (date, heure, duré d’un appel) ou les données techniques permettant d’identifier le destinataire. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une mesure de surveillance de la population jamais vue dans un régime Démocratique.
La prise en main de plus en plus forte de l’économie par l’Etat durant le Covid et ses dettes associées rapproche de plus en plus la France du mode de fonctionnement d’un pays soviétique avec la collectivisation des pertes et le poids de plus en plus fort de l’état dans la santé, l’énergie…
Certains commencent à s’inquiéter de cette tendance à la surveillance des pays et des GAFAM comme des scientifiques suisse.
Un rapport publié récemment par Ta-Swiss, la Fondation pour l’évolution des choix technologiques dépendant de l’Académie des Sciences, pointe les dangers des nouvelles technologies.
Ce rapport a pour titre « Reconnaissance automatisée de la voix, de la parole et du visage: défis techniques, juridiques et sociétaux ».
Ce rapport arrive à la conclusion que la reconnaissance vocale ou faciale présente des chances notamment dans les aéroports mais aussi et surtout des risques et que ces technologies doivent être utilisées à bon escient si l’on ne veut se diriger vers un régime autoritaire. La surveillance généralisée porte gravement atteinte à la vie privée de même que la reconnaissance faciale est contraire aux droits fondamentaux ce qui était également le cas du pass sanitaire.
Pour la Fondation suisse, la reconnaissance de la voix de la parole et du visage doit reposer sur une base claire avec un caractère nécessaire et une finalité quant à son utilisation. Le traitement des données doit être limité au « strict nécessaire » et les personnes doivent pouvoir accepter ou non la collecte d’informations biométriques ( ce qui n’est déjà plus le ça sen France avec la nouvelle carte d’identité).
Selon la fondation, la surveillance dans l’espace public par la police ou d’autres autorités ne doit pas être autorisée ce qui est clair et clairement contraire à ce qui est en vogue dans de nombreuses municipalités en France aujourd’hui. Ce n'est pas la première fois que la Suisse semble être un rempart pour les Démocrates. En 2021, le journal suisse le Temps s'était inquiété d'un rapport du Sénat qui préconisait la mise en place de technologies liberticides. « Un rapport de sénateurs français propose de désactiver à distance des abonnements de transport, de géolocaliser les citoyens et de supprimer l’accès aux comptes bancaires en cas de crise. Le tout en créant une plateforme appelée Crisis Data Hub » s'étonnait le journal Suisse.
Rappelons par ailleurs que la présidente de la Commission Européenne a signé récemment un accord avec les Etats-Unis pour l’exportation de nos données. Ceci alors que les GAFAM ont mis en place un réseau permettant de surveiller l’ensemble des actes d’une personne: recherche mobile et intérêts via Google, réseau familial et amical via Facebook, réseau professionnel via Linkedin, opinion et réactions à l’actualité aux faits politiques via Twitter…On ne parle pas également de toutes les technologies hors Cookies qui permettent de suivre à la trace un internaute ou des nouveaux produits de reconnaissance vocale qui permettent d’enregistrer les conversations. Rappelons que toute société autoritaire se transforme en une société de surveillance comme l’a bien montré le reportage diffusé par Arte sur L’URSS l’Empire Rouge. Espérons que l’Occident actuellement dans la mauvaise direction ne suive pas l’exemple de la Chine…
Le rapport de la Fondation suisse est disponible via ce lien (en allemand) : https://zenodo.org/record/6838793/files/Studie%20SSG.pdf