Les compagnies low-cost Ryanair et Volotea vont proposer des routes au départ d’Orly pour la première fois…
Traditionnellement Ryanair a basé ses investissements Paris sur le hub de Beauvais bien moins cher ce qui lui a permis d’offrir des tarifs parmi les plus intéressants.
La Cohor a remis en vente des créneaux horaires sur l’aéroport d’Orly notamment parce qu’Air France a décidé il y a quelques années de se concentrer sur Roissy. Et au total la Cohor en charge de la redistribution des slots en a octroyé 8000.
Ryanair proposera des destinations encore peu développées comme Bratislava et Bergame en Italie avec un aller-retour par jour pour chaque destination à partir du 1er avril 2025. Ryanair a également obtenu 2 slots vers Cologne, 3 slots vers Gérone en Espagne, Reggio de Calabre en Italie, Wroclaw en Pologne, Zadar en Croatie et 4 slots vers Kaunas.
De son côté l’espagnole Volotea s’installera également à Orly et devrait proposer 13 vols par semaine depuis Orly vers plusieurs destinations italiennes dont Turin, Vérone, Olbia, Alghero…
La compagnie opérait déjà des vols à Orly mais en délégation de services publics pour le compte de l'Etat français pas pour elle-même.
Air Corsica proposera également des vols vers Figari.
Pour les compagnies déjà présentes à Orly, Easyjet va opérer de nouveaux vols vers Skopje, Southampton et Sofia, Transavia une nouvelle route vers Amsterdam Vueling vers Salerno et Wizz Air vers Londres Gatwick. Lot pourra également proposer un vol quotidien vers Varsovie. Enfin en terme de liaisons long-courriers, French Bee offrira cinq vols par semaine vers Montréal.
Il est noter que malgré ce développement à Orly, Ryanair est parti de certains aéroports français comme Bordeaux du fait d’un problème de sur taxation.
La compagnie irlandaise a menacé de réduire de 50% ses capacités depuis les aéroports régionaux français si le gouvernement ne revoit pas son projet d’augmenter fortement les taxes sur les passagers. Pendant que le reste du monde se développe à marche forcée la France de quoi faire partir les plus dynamiques. La FNAM ou le GIFAS ont fortement critiqué en toute logique le projet de taxation du gouvernement français.