Au Royaume-Uni l’investissement tout azimut dans les énergies vertes a ralenti la compétivité. Les mêmes causes causant les mêmes effets, le constat est identique en France et dans l'UE…
L’économie n’est que de l’énergie transformée et ces dernières années l’on prouvé tant en Union Européenne qu’au Royaume-Uni.
Ainsi une augmentation des prix de l’énergie ou une raréfaction de celle-ci pose des problèmes de compétitivité.
Alors que la production d’électricité n’a pas cessé de se développer au Royaume-Uni depuis 1920, ella a atteint un pic en 2005. L’offre d’électricité a baissé au Royaume-Uni à partir de 2006 et cela a entraîné une moins forte croissance de la productivité, pourtant nécessaire pour rester compétitif à l’international.
Ainsi en 2005, la consommation d’énergie par habitant représentait 50 % de celles des Etats-Unis et le PIB par habitant 79 % de celui des américains. Quelques années plus tard en 2022, la consommation d ‘énergie n’était plus que de 38 % de celle des Etats-Unis et le PIB par habitant n’atteignait plus que 74 % de celui des USA.
Rappelons que la croissance du PIB dépend de la production d’énergie pour garantir la production de biens et de services.
Par ailleurs du fait de l’investissement très important dans l’énergie solaire et l’éolien, les prix de l’électricité ont flambé au Royaume-Uni et atteignent désormais 80 % du prix moyen des pays membres de l’Agence Internationale de l’Energie.
Le Royaume-Uni avait ainsi en 2024 les prix domestiques les plus élevés des pays membres. Comme l’Allemagne le pays souffre de choix désastreux dans ce domaine.
La banque d’investissement Peel se demande ainsi si le Net zéro n’est pas équivalent à 0 Productivité ? Evidemment nos chers fonctionnaires de l’UE ou en France ne se posent pas la question pétris d’idéologie et loin des usines où l’on se bat pour vendre des produits français ou britanniques.
Lien évident entre la baisse de la capacité énergétique et la faiblesse de la productivité au Royaume-Uni
« En utilisant des données provenant de 189 pays, nous montrons une forte corrélation positive entre le niveau de vie et la consommation d'énergie, ce qui met en évidence un lien évident entre la baisse de la capacité énergétique et la faiblesse de la productivité au Royaume-Uni » note la banque, un constat similaire peut sans doute être fait en France ou dans l’Union Européenne.
La banque est sévère envers les politiques anglais : « Jusqu'à présent, les efforts de décarbonisation du Royaume-Uni semblent se traduire par une faible croissance économique, des prix de l'énergie élevés, une désindustrialisation et aucun impact significatif sur la trajectoire globale des émissions mondiales ».
Les anglais auront un niveau de vie inférieur aux Coréens ou aux Polonais en 2030
Le Royaume-Uni s’enfonce donc dans les classements mondiaux et le niveau de vie anglais pourrait être dépassé en 2030 par la Corée du Sud ou la Pologne. Sans compter les problèmes d’insécurité et les challenges liés à l’immigration massive de ces dernières années. « La Corée du Sud est passée du statut de plus faible consommateur d'énergie par habitant à celui de plus fort consommateur entre 1990 et 2022 - et a bénéficié de l'augmentation la plus rapide du niveau de vie au cours de cette période ».
Cela n’étonnera que ceux qui regardent la propagande des différents gouvernements européens. Avec l’idéologie verte mise en place dans toute l’Europe via le Pacte Vert, celle-ci va être très rapidement déclassée par l’Asie.
La réduction des émissiosn de CO2 au Royaume-Uni n'a eu aucun impact global : elle a juste déplacé celles-ci
La réduction des émissions de CO2 au Royaume-Uni n’a fait que déplacer le problème tout en désindustrialisant le pays.
« Le Royaume-Uni représente aujourd'hui moins de 1 % de l'ensemble des émissions mondiales. Toutefois, cette réduction est en partie due à la désindustrialisation, c'est-à-dire que les émissions de carbone ont simplement été déplacées à l'étranger. Les émissions de la Chine et d'autres marchés émergents - qui sont encore des utilisateurs intensifs d'hydrocarbures - ont continué à augmenter. Même si le Royaume-Uni atteint ses objectifs, cela ne changera pas la trajectoire mondiale globale - ce qui est important pour le climat ». Il en est de même pour la France pour l’UE.
Triste constat pour le Royaume-Uni et pour l’UE. Si rien n’est fait la chute sera sévère !
Lire l'excellent résumé de l'étude en anglais: https://www.peelhunt.com/news-insights/economics/in-pictures-does-the-uk-lack-the-energy-for-productivity-growth/