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Se vacciner tous les 6 mois : est-ce viable à long-terme?

Se vacciner tous les 6 mois : est-ce viable à long-terme?

La France veut imposer un 3ème rappel pour le vaccin à ARNm. La Commission européenne propose un délai de neuf mois pour les certificats de vaccination. Est-ce viable? D'autres alternatives existent comme ne vacciner que les plus plus fragiles (cela permettrait en plus de distribuer les vaccins plus facilement dans le monde entier aux populations à risque) et avec des technologies vaccinales qui ont fait leurs preuves comme celle des virus inactivés. Il est urgent d'utiliser les vaccins à virus inactivés...Les rappels tous les 6 mois ne sont pas viables à long-terme.

Le gouvernement a décidé de demander une troisième dose de vaccins pour tous. Pourtant de nombreux docteurs critiquent cette décision, trop hâtive alors qu'il aurait été préférable d'attendre d'autres technologies vaccinales qui seront commercialisées l'an prochain et de mieux cibler la population.

Pourquoi faire un 3ème rappel à toute la population? Pourquoi ne pas tester le niveau d'anticorps avant rappel?

« La question, c’est quelle population faut-il vacciner avec ce rappel ? Certainement, comme cela a été dit, les sujets de plus de 65 ans. On pourrait nuancer en commençant par regarder si les gens ont encore beaucoup, pas beaucoup ou pas du tout d’anticorps. Mais on fonctionne, vous l’avez vu ces temps-ci, un peu comme autrefois à l’armée "la même chose pour tout le monde à l’entrée !"...On aurait pu tester les gens pour savoir s'ils avaient assez d'anticorps avant de les vacciner une 3ème fois. Probablement que le rappel sera proposé ensuite aux 30-50 ans. Mais cette tranche, comme celle des moins de 30 ans, devrait être vaccinée avec un vaccin à virus entier tué. Surtout les moins de 30 ans qui ont subi beaucoup trop d'effets secondaires des deux premières doses alors qu'ils se portaient bien avant ces vaccinations successives...Mais si on met une troisième dose, là, c’est un peu tenter le diable, c’est-à-dire augmenter le taux d’effets secondaires. Donc ce qu’il faut regarder, c’est qu’il faudrait vacciner effectivement largement, mais il ne faudrait pas forcément le faire en vaccin ARN » a déclaré le professeur Jacques Cohen sur France 3

Cet empressement du gouvernement à vouloir effectuer des rappels à toute la population est d'autant plus bizarre que le Conseil Scientifique ne préconise la 3ème dose qu'aux plus de 50 ans et pas à toute la population comme le préconise le gouvernement. Cet empressement est d'autant plus bizarre que le vaccin à virus inactivé Valeva devrait être disponible dès 2022 : on voudrait couper l'herbe sous le pied à cette technologie que l'on ne ferait pas autrement. C'est d'autant plus bizarre que ce vaccin est développé par une société franco-autrichienne. Comme si le gouvernement français voulait privilégier une technologie américaine...

Il est urgent d'utiliser les vaccins à virus inactivé

D'autant que les vaccins à virus inactivé pourraient offrir une réponse du système immunitaire plus complète face aux variants (NDLR : voir explications en fin d'article). « Les vaccins inertes, c’est-à-dire virus entier ou polypeptide Spike, existent ailleurs. Le souci, c'est qu'en France, on ne dispose que de vaccins ARN qui ont des effets à risques. Il aurait mieux valu vacciner avec des vaccins à virus entier tué classique, comme celui de la polio de 1954. Ce qu'ont fait les Chinois qui ont injecté dès le plus jeune âge puisque les enfants sont vaccinés dès deux ans » ajoute le Professeur Jacques Cohen.

Contrairement au Professeur Jacques Cohen, peu de médecin semble se soucier des effets secondaires des vaccins ARNm ou de l'importance d'utiliser une technologie qui a fait ses preuves à long-terme.

Le Covid doit se résoudre mondialement pas que dans les pays riches

En plus d'utiliser des vaccins à virus inactivé, limiter la vaccination des personnes à risque ou sans anticorps permettrait d'offrir plus de doses au monde entier et de limiter ainsi l'épidémie. Car plus le virus circule plus il y a de variants. L'OMS a d'ailleurs averti les pays riches contre l'accumulation de vaccins. C'est pour cela que l'Afrique du Sud et le Brésil avaient demandé une dérogation temporaire des brevets sur les vaccins afin d'augmenter la production et de protéger le plus grand nombre de personnes me plus rapidement possible rapporte le quotidien suisse Le Temps. « Face aux risques liés aux nouveaux variants, l’accès aux vaccins demeure une urgence. Dans les pays riches, le taux de vaccination est de 70%. En Afrique du Sud, il est de 40% et un grand nombre de pays, notamment en Afrique, ne dépassent pas les 5%. Ces risques sont donc bien réels. Si les vaccins peinent à franchir les frontières, les variants, eux, sont de redoutables globe-trotters » assure Le Temps.

L'arrivée du variant Omicron via l'Afrique du Sud montre que seule une solution à l'échelle mondiale pourra contrer cette épidémie. L'Afrique du Sud est le pays le plus touché par la Covid-19. L'an passé alors que le pays avait commandé d'importantes quantités du vaccin AstraZeneca aux indiens, ceux-ci ont préféré fournir leur marché intérieur.

Ne vaudrait-il pas mieux vacciner uniquement la population à risque dans les pays riches pour que les vaccins soient plus disponibles dans les pays pauvres?

La prépondérance de la vaccination à toute la population dans les pays riches se fait au détriment des pays pauvres et au final profite à l'épidémie dans le monde. En ciblant plus efficacement la vaccination dans les pays riches aux personnes à risque on laisserait plus de doses dans le monde pour vaincre l'épidémie.

En France on n'a jamais vacciné toute une population pour la grippe car c'est un virus mutant de la même famille que le Sars-Cov-2 : alors pourquoi le faire aujourd'hui? Pourquoi potentiellement mettre en faiblesse la Sécurité Sociale avec les dépenses associées à une vaccination massive et renouvelée tous les 6 mois pour une maladie qui tue principalement les personnes âgées et à comorbidités?

La vaccination tous les 6 mois de toute la population et le pass sanitaire associé créent par ailleurs un grave problème de liberté de circulation et de liberté tout court.

Il n'est pas logique d'autoriser les voyageurs à le faire qu'en étant vaccinés alors que les vaccins actuels protègent peu contre les contaminations (-40% pour Pfizer). Il serait mieux de laisser voyager tout le monde sans vaccin et de demander des tests tant que l'épidémie est présente. A ce titre le nouveau projet de l'UE est encore une fois une énorme machine administrative.

 L'UE veut prolonger ses pass numériques pour voyager : est-ce viable et en accord avec la liberté de circulation gravée dans les traités?

Selon les nouvelles propositions de l'UE, les voyageurs vont devoir prouver qu'ils ont reçu un rappel à plus de neuf mois, c'est-à-dire neuf mois après la dernière dose du vaccin. Le délai de neuf mois prend en compte l'administration de doses de rappel après six mois, et comprend une période supplémentaire de trois mois « pour s'assurer que les campagnes nationales de vaccination peuvent s'adapter et que les citoyens peuvent avoir accès aux rappels ». Cette proposition devrait s'appliquer à partir du 10 janvier 2022 et permettrait une entrée sans test ni quarantaine dans les États membres. Quand on voit l'importance de la vague épidémique actuelle en Europe malgré les vaccins, on se demande comment sont prises les décisions?

Le délai de neuf mois prend en compte l'administration de doses de rappel après six mois, et comprend une période supplémentaire de trois mois « pour s'assurer que les campagnes nationales de vaccination peuvent s'adapter et que les citoyens peuvent avoir accès aux rappels ».

La Commission privilégie également une approche « basée sur la personne » pour les mesures de voyage, plutôt qu'une approche basée sur le pays de départ des voyageurs, afin d'assurer la cohérence dans l'ensemble du bloc. Selon ses propositions, les personnes titulaires d'un certificat numérique Covid de l'UE en cours de validité ne seraient pas soumises à des tests ou à une quarantaine "quel que soit leur lieu de départ dans l'UE". Ceux qui n'ont pas le certificat peuvent être tenus de subir un test avant ou après l'arrivée.

L'UE autorise l'entrée des voyageurs vaccinés avec la technologie de virus inactivé Sinopharm

Elle propose également d'autoriser l'entrée des voyageurs munis de vaccins non approuvés par l'UE et reconnus par l'OMS, notamment les chinois Sinopharm et Sinovac et des vaccins produits en Inde.

L'UE a enfin proposé d'autoriser l'entrée des voyageurs munis de vaccins non approuvés par l'UE et reconnus par l'OMS, notamment les chinois Sinopharm et Sinovac et des vaccins produits en Inde.

Une décision qui aura pris du temps mais que l'UE a du se contraindre à prendre alors que les vaccins à virus inactivés comme Sinopharm ont fait leur preuve et que Valneva arrive en Europe l'an prochain. On ne comprend pas d'ailleurs cet engouement étrange et limité aux vaccins à ARNm en occident alors que la Chine plus prudente a parié sur une technologie qui a fait ses preuves dans le passé avec le vaccin Sinopharm. Pourquoi d'ailleurs n'utilise-ton pas le vaccin Sinopharm en France? Pour enrichir certains laboratoires? La question doit être posée. Pourquoi n'autorise-t-on pas au plus vite et avec des commandes massives le vaccin de la société Valneva? (NDLR : pour le moment les commandes de l'UE sont très faibles soit 60 millions de doses Valneva pour vacciner 30 millions de personnes!!!).

A quand des décisions prises avec le bon sens en Europe?

Pour résumer il serait donc plus sage de vacciner les personnes à risques dans le monde entier plutôt que toute la population dans les pays riches. Il serait plus sage d'utiliser des vaccins à virus inactivé pour les moins de 60 ans alors qu'ils pourraient induire bien moins d'effets secondaires et offrir potentiellement une protection plus durable et plus complète vis à vis de l'infection. Valneva, a déclaré « que l'ensemble de son vaccin inactivé pourrait avoir un avantage car il stimule le système immunitaire à reconnaître d'autres protéines virales ainsi que le pic, il pourrait donc être moins vulnérable aux variantes d'échappement ». Pourquoi alors oblige-t-on les français à se vacciner avec la technologie ARNM? Le vaccin Sinopharm utilisant cette technologie existe depuis longtemps.

Il serait aussi plus sage de rouvrir les frontières et que les tests soient le modèle de référence pour voyager et non les vaccins tant que l'épidémie est présente dans le monde. Se vacciner tous les 6 mois n'est pas viable ni pour la population, ni pour la Sécurité Sociale : veut-on sacrifier les 300000 morts de cancers ou de maladies cardiaques chaque année en mettant à terre la Sécurité Sociale via des dettes pour une maladie qui ne tue que quelques dizaines de milliers de morts depuis 1 an?

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