L'Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies vient de publier un rapport assez pessimiste prévoyant le retour du secteur aux niveaux d'avant l'épidémie en 2024...
Une étude réalisée dans le monde entier montre qu'il faudra attendre encore longtemps pour que le secteur du tourisme se rétablisse complètement;
La moitié des participants ont répondu qu'ils s'attendent à un retour du tourisme aux niveaux de 2019 en 2024 ou plus tard. 37% des sondés pensent que la reprise pourrait être plus rapide mais pas avant 2023.
Selon l'Organisation Mondiale du Tourisme, les arrivées de touristes internationaux ont été en baisse de 83% au cours du premier trimestre 2021.
Alors que de nombreuses restrictions d'entrée sont toujours en vigueur dans de nombreux pays et que la campagne de vaccination est également en retard dans une grande partie du monde, l'année 2021 devrait encore être une année noire pour le tourisme international dans le monde.
A ce titre en France, les entreprises du secteur ne comprennent pas vraiment la baisse des aides au niveau du fonds de solidarité alors que de nombreux pays restent fermés ou peu accessibles aux touristes ce qui va générer une forte baisse de chiffre d'affaires.
Le président de la IATA critique les restrictions de voyage trop strictes de nombreux pays
Il y a quelques jours Willie Walsh, le président de la IATA a critiqué l'aversion au risque des gouvernements qui manquent de courage alors que le trafic aérien est au plus bas 19 mois après le début de la pandémie. « La crise dans l'industrie aérienne qui a été causée initialement par une pandémie est désormais réellement une crise causée par les restrictions imposées par les gouvernements ».
Il a noté pointé les règles au Royaume-Uni qui obligent les voyageurs à effectuer deux tests PCR en arrivant en plus d'une quarantaine.
A ce titre l'Europe souhaite d'ailleurs imposer des passeports numériques pour vérifier les preuves de tests PCR ou de vaccination. Pourtant en dessous du seuil épidémique, les voyages devraient redevenir libre sans tests PCR ni preuve de vaccination comme le prévoient les traités.
La plupart des régions françaises sont désormais bien en dessous du seuil épidémique des maladies respiratoires fixées à 150 cas pour 100000 depuis 20 ans en France.
Il est à noter que l'Union Européenne a défini un seuil de 25 cas pour 100000 pour classer un pays en vert ce qui est clairement un chiffre inférieur à 6 fois le seuil retenu normalement pour les épidémies de virus respiratoires (150) en France depuis une vingtaine d'années.
Ce chiffre vise clairement à inciter les populations à se faire vacciner contre le Sars-Cov-2 alors que l'on sait que le virus mute énormément et que comme pour la grippe il faudra prévoir des nouveaux vaccins en fonction des nouvelles mutations.
Le Covid-19 n'a pas créé de surmortalité en France en 2020 pour les moins de 65 ans
Or il n'y a pas eu de surmortalité en France pour les moins de 65 ans en 2020, il y a même eu une sous-mortalité selon une étude réalisée par des chercheurs de grands instituts de recherche français.
La vaccination pour les moins de 65 ans est donc loin d'être logique et l'obligation de test ou de vaccination devrait être levée à l'intérieur de l'UE pour les pays ou régions sous le seuil épidémique de 150 pour 100000 voire 100 pour 100000 si l'on est strict. Il est à noter que le seuil d'alerte en France pour l'épidémie du virus respiratoire SARS-Cov-2 a été abaissé à 50 cas pour 100000 habitants ce qui est loin du taux habituel pour qualifier les épidémies de virus respiratoires qui varie entre 150 et 200.