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Covid-19: la surmortalité due au Covid a été faible en France en 2020

Covid-19: la surmortalité due au Covid a été faible en France en 2020

Selon une étude conjointe de chercheurs de l'INSERM, l'IRSAN, du CNRS, de l'INSEE et de l'AP-HP, la surmortalité liée au Covid en France n'a été que de +3,66% en 2020...

Les politiciens voudraient changer le monde notamment mettre fin à la libre-circulation des personnes en Europe avec le certificat de vaccination, mettre en place des mesures discriminatoires avec le pass sanitaire alors que l'épidémie de Covid a engendré une bien faible surmortalité selon une étude très pointue menée par plusieurs organismes de recherche dont l'INSERM, l'IRSAN, le CNRS, l'INSEE et l'AP-HP

Pas de surmortalité pour les moins de 65 ans durant l'épidémie de Covid-19

Tout d'abord il convient de signaler que la surmortalité de l'épidémie de Covid-19 a été nulle pour les moins de 65 ans : pourquoi alors vouloir les vacciner?

« La valeur attendue en 2020 de décès d’individus âgés de 64 ans et moins était de 93 211 [91 612 ; 94 810] et la valeur observée était de 92 478 décès. Les moins de 65 ans n’ont donc connu aucune surmortalité en 2020 au contraire nous estimons même une sous-mortalité de -0,76 % soit 705 décès en défaut dans cette classe d’âge » indique l'étude. Pour les moins de 65 ans, l'épidémie si « dangereuse » de Covid-19 a eu en fait l'effet inverse soit une sous-mortalité constatée en 2020 par rapport aux chiffres attendus.

La surmortalité chez les plus de 65 ans liées à des comorbidités graves

Pour les plus de 65 ans, les chiffres de mortalité sont également bien inférieurs aux chiffres divulgués par les autorités selon l'étude qui l'explique :

«La population française métropolitaine au 1er janvier 2020 était de 65123843. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, 654016 individus sont morts toutes causes confondues, soit un taux de mortalité moyen annuel de 1,00%. Pendant la même période, 64 632 individus ont été comptabilisés comme morts attribués à la maladie Covid-19 (dont 44 852 hospitalisés). Un calcul sommaire estimerait que 9,88 %des morts seraient attribués à l’épidémie de Covid-19 parmi l’ensemble des décès recensés en France. Mais une telle estimation est entachée de biais de qualification ».

La plupart des décédés du Covid l'auraient été même en l'absence d'épidémie

Les chiffres de mortalité avancés par le gouvernement pour le Covid-19 sont « entachés de biais de qualification » car « ce nombre est maximisé par la non prise en compte des comorbidités. En effet, les décès par Covid-19 ont frappé principalement des personnes fragiles souffrant d’autres maladies. La plupart d’entre elles seraient inéluctablement décédées en 2020, même en l’absence d’épidémie de Covid-19. On aurait alors attribué leur décès à une autre cause (diabète,maladie cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, etc.).».

Le vrai problème de la France : une population vieillissante

Car le vrai problème de la France est en fait que notre population est vieillissante comme vient de la constater un rapport de l'INSEE.

Comme le rappelle l'étude, « les progrès de la médecine (notamment cardio-vasculaire) et des conditions de vie ont permis un allongement de l’espérance de vie inédit à l’échelle historique.Ils ne peuvent toutefois ni la prolonger indéfiniment (l’allongement de l’espérance de vie ralentit déjà en Occident ces dernières années, voire s’inverse comme aux Etats-Unis16), ni contrer le principe même du vieillissement et de la mort qui finit fatalement par en résulter. Les personnes âgées en fin de vie, devenues immunodéprimées voire même immuno sénescentes, seront toujours particulièrement exposées à ces maladies contagieuses, notamment les maladies infectieuses de type grippal ».

Des pics de mortalité ont toujours existé pour les épidémies

L'étude rappelle qu'il existe depuis toujours de très importantes « variations saisonnières de la mortalité, avec en particulier des pics hivernaux quasi systématiques liés aux maladies infectieuses et contagieuses comme les grippes (entre décembre et mars) et des pics estivaux liés aux canicules (avec un maximum généralement atteint fin juillet-début août) ».

La situation de 2020 (marquée par une ré-augmentation importante du nombre de morts à partir de la mi-octobre) n’est donc pas inédite dans son principe à l’échelle nationale. Elle correspond peu ou prou à ce qui se produit chaque année.

D'ailleurs selon l'étude le pic mensuel le plus élevé en terme de mortalité n'a pas eu lieu durant l'épidémie de Covid-19 mais lors de la grippe de l'hiver 2016-2017 avec 68969 morts en janvier 2017 contre 67537 en avril 2020.

Deux épidémies de Covid en une année avec un virus qui mute beaucoup

La relative spécificité de l’épidémie de coronavirus est plutôt que deux épidémies se sont produites dans la même année civile, ce qui est rare et s’explique très probablement par les fortes capacités de mutations dans les échanges intra spécifiques qui caractérisent les coronavirus. Nous en venons donc au vrai problème de l'épidémie de Covid-19 : la capacité de mutation du virus qui comme pour la grippe va nécessiter de multiples injections de vaccins.

90% des personnes admises en réanimation présentaient au moins une comorbidité

Le Covid-19 a surtout frappé les personnes âgées et aux maladies graves préexistantes. « Ainsi, près de 90% des personnes admises en réanimation et 65 % des personnes décédées en lien avec l’épidémie de Covid-19 présentaient au moins une comorbidité, les principales étant métaboliques, cardiovasculaires ou respiratoires. Par ailleurs, l’âge médian au décès à l’hôpital des malades de l’épidémie de coronavirus est de 85 ans et près de 92,5 % des personnes avaient 65 ans et plus ».

L'étude rappelle que sur cette population affaiblie il y a des années de faible et de forte mortalité et que comparer l'année de l'épidémie de Covid avec les précédentes est inadéquat.

« La forte mortalité de 2017 a eu pour conséquence une faible mortalité en 2018 puis en 2019. Les sous-mortalités des 2018 et 2019 sont assimilées à une sorte de «répit» pendant laquelle la population des individus plus âgés et fragiles a augmenté. Les comparaisons sont donc biaisées si ces années sont utilisées comme référence. C’est pourtant étrangement ce que l’Insee pratique comme cela est expliqué sur son site sur la page sur le suivi de l’évolution du nombre de décès » explique l'étude.

« Le passage de l’épidémie de Covid-19 aura causé en 2020 une augmentation de 3,34% par rapport à l’attendu pour la classe d’âge supérieure à 65 ans (et 2,18% avec une référence de 5 ans) » mais aucune augmentation pour la classe d'âge des moins de 65 ans.

On voit que la plupart des mesures qui ont été prises l'ont été pour préserver la population la plus âgée qui ne cesse de croître en France. En 2010, les plus de 65 ans représentaient 15,89% de la population contre 19,45% aujourd'hui.

L'épidémie de Covid-19 ne fait que pointer le vrai problème de la population française : le vieillissement très rapide de sa population. Il manquerait ainsi de 40000 à 50000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations selon le Haut Commissaire au plan. Et recourir à l'immigration pour cela créé plus de problèmes qu'il n'en résout.

Le vrai soucis en France c'est que les politiques publiques de ces dernières années ont tout fait pour opposer les hommes et les femmes.

Or notre société se retrouve aujourd'hui avec une pléthore de célibataires qui ne font pas d'enfants et un système social qui est en voie de s'écrouler : les régimes de retraites, de sécurité sociales étant liés à la solidarité entre générations.

Nous voyons des politiques qui visent à opposer les hommes et les femmes en dénigrant les couples traditionnels et en mentant insidieusement une politique anti natalité tout en mettant en place parallèlement des politiques restrictives des libertés individuelles et collectives au nom de la surveillance de la pandémie.

Comme le rappelle l'étude, « les mesures restrictives des libertés individuelles et collectives telles que les confinements ont été mises en place un peu partout dans le monde au nom de la survenance d’une pandémie présentée comme une menace majeure et inédite dans l’histoire contemporaine de l’humanité. Le principal argument a résidé dans le recours à des modélisations prédisant dès le début du mois de mars la survenue de 500 000 morts en France, puis 7 mois plus tard, de 400 000 morts (discours du président de la République Française pour justifier un deuxième confinement) ».

L'étude conclut en assurant qu' « à la fin de l’année,le bilan n’a rien à voir avec ces prédictions catastrophiques.La grande majorité des 64 632 morts attribués à la maladie Covid-19 se seraient inéluctablement produit en même en l’absence de cette épidémie. Lorsque l’on tient compte de cette tendance structurelle et de la mortalité attendue, la surmortalité est de 23046 décès en excès en 2020 si la période de référence est les 3 dernières années mais cette surmortalité tombe à 10923 décès si la période est de 5 ans (incluant l’année 2015 plus représentative de la mortalité en France) soit un excès maximum de 3,66% au passage de l’épidémie de Covid-19 ».

En bref, la France doit urgemment se doter d'une nouvelle génération d'hommes politiques qui défendent la natalité et les familles françaises, tout en mettant en place des politiques plus axées vers les jeunes, les libertés publiques et entrepreneuriales.

Le principal enseignement de cette épidémie est que nous ne pouvons plus nous permettre de vivre dans une société vieillissante et que les valeurs de la République comme la Liberté doivent à nouveau être portées au plus haut. A ce titre la libre-circulation des personnes est un droit et ne doit pas être remise en question en France ou en Europe avec le pass sanitaire. A noter aussi que la vaccination contre la grippe n'a jamais été imposée et a été proposée uniquement aux plus de 65 ans.

L'idée de mettre en place un pass sanitaire pour la grippe n'a jamais été évoquée.

Quant au Covid-19 nous vous indiquons les conclusions de l'étude pour vous faire une idée par vous-mêmes :

« Loin de menacer l’humanité toute entière, comme le déclarait trop précipitamment le directeur de l’OMS au début du mois de mars 2020, l’épidémie de coronavirus n’a représenté un danger mortel que pour les personnes dont la santé était déjà la plus fragile, que cette fragilité soit liée au vieillissement naturel et à l’immunosénescence qui en résulte, à l’existence antérieure de maladies graves ou encore aux conséquences de cette nouvelle maladie des sociétés occidentales modernes que constitue l’obésité liée au mode de vie et d’alimentation. Pour toutes ces raisons, l’épidémie de coronavirus semble devoir venir s’ajouter à la liste des nombreuses viroses, dont la grippe saisonnière, provoquant des pathologies respiratoires sévères. Elle ne diffère pas fondamentalement des épisodes de grippes saisonnières les plus sévères. Dès lors, les comparaisons avec la peste médiévale, le choléra ou la grippe espagnole, que l’on a vu fleurir dans le débat public, sont totalement inappropriées ».

P.S : nous recommandons à tous les anxieux de lire l'étude complète de l'IRSAN pour se faire une idée par eux-même de l'impact réel de l'épidémie de Covid-19.

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