Les notes de frais riment avec dépenses pour l’entreprise. Pour les voyageurs d'affaires, elles s'apparentent souvent à un véritable calvaire. Une étude révèle que certains employés trichent avec les notes de frais et que les entrerpises rechignent à rembourser les frais liés aux appels téléphoniques et à Internet.
Que vous soyez commercial ou un cadre envoyé en mission à l’étranger, vous avez surement été confronté au remboursement de vos notes de frais, avec plus ou moins de succès. L’étude menée par KDS, société proposant des solutions de gestion des voyages d’affaires et des notes de frais, montre que les notes de frais sont souvent peu populaires auprès des cadres d'entreprise et des voyageurs d'affaires. 69% des français interrogés dans le cadre de cette étude considèrent les notes de frais comme une corvée. Cette impression négative vient du fait que beaucoup d’entreprises n’ont toujours pas normalisé le processus de remboursement des notes de frais. Ainsi 60% des notes sont gérées sous un tableur Excel et 57% des salariés interrogés n’ont pas de carte de crédit corporate. Les entreprises françaises devraient donc moderniser ces processus pour gagner du temps, de l'argent et offrir un meilleur confort pour leurs salariés selon KDS.
L’étude met également en relief un problème récent en matière de remboursement : les frais de connexion Internet et télécoms durant les déplacements sont mal remboursés. En France seulement 53% des entreprises prennent en charge ces frais, alors qu'ils sont liés à l'exercice d'une activité professionnelle, essentiellement pour rester joignable. Pourtant en Grande-Bretagne 66% des entreprises interrogées remboursent ces frais. Un comportement qui pousse 15% des voyageurs d’affaires à se connecter à Internet à leurs frais.
Plus cocasse, l’étude avance le chiffre de 13% de tricheurs. Ces personnes déclarent gonfler leurs notes de frais, certes avec de petites sommes, mais dans une optique d’auto remboursement, pour tous les parkings ou cafés qu’ils ne se sont jamais fait rembourser. Ce chiffre est à relativiser bien entendu, d’autant que 49% des sondés affirment savoir comment tricher, : la frontière est mince.
Pour consulter l’étude ou pour plus d’informations, KDS