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Classe Export récompense les PME exportatrices de la région Rhône-Alpes

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Trois PME exportatrices ont été récompensées hier lors du salon Classe Export. Une bonne occasion de rappeler l'importance de la région Rhône-Alpes à l'export et des problèmes de financement des PME dans notre beau pays.


On revient toujours étonné d'un séjour à Lyon. La circulation y est très dense, l'activité frénétique et les restaurants et les hôtels souvent complets. Lyon est en effet la capitale de la  seconde région française après l'île de France, et de la 14ème région de l'Europe devant la Catalogne.

La région Rhône-Alpes a une économie très dynamique et tournée vers l'export à l'image de la société Aktor Interactive qui a reçu le prix des Grands Trophées de l'Exportation lors du salon Classe Export.

"C'est la première fois qu'une entreprise de services gagne ce trophée depuis 18 ans" s'est félicité Marc Hoffmeister,  le président de Classe Export. Cette PME a réalisé un chiffre d'affaires de 5,4 millions d'euros en 2008 contre 4,15 en 2007 dont la moitié à l'export. C'est une agence de communication qui optimise les actions de recrutement. Elle a réussi à connaître une très forte croissance de ses exportation sans même avoir de filiale!

Deux autres PME ont été récompensées dans le secteur des textiles et de la mécanique. La société Benaud Créations est un fabricant de tissus qui a su profiter  du savoir-faire Lyonnais dans ce domaine tout en innovant et en pariant sur le développement durable avec des tissus organiques ou recyclés. La société Eurothal, qui a reçu le trophée de la Mécanique-Métallurgie,  produit quant à elle des barres chromées utilisées pour les vérins hydrauliques. C'est l'une des sociétés leader du chromage de tubes.

La remise des trophées a été l'occasion de mettre en place une tribune des entrepreneurs. Des chefs d'entreprise de Rhône-Alpes ont pu poser de nombreuses question à un panel spécialisé dans les aides aux entreprises exportatrices (Ubifrance, banque CIC, CCI, OSEO...).

De nombreux chefs d'entreprises se sont plaints des problèmes de financement face à leurs concurrents étrangers : financement pour les cautions des appels d'offre, financement des VIE pour qu'ils soient compétitifs face aux contrats locaux, financement des fonds propres...Le panel a apporté quelques réponses comme la proposition de la mise en place d'une maison de l'exportation regroupant tous les acteurs susceptibles d'aider les entreprises à l'export...

Mais du côté des banques la réponse a été plus évasive...

Jean Rauscher, un chef d'entreprise reconnu et l'auteur du livre Réussir à l'international a d'ailleurs remarqué que le financement des PME innovantes et des TPE encore plus,  reste encore très difficile en France.

Une remarque qui est le fruit de son expérience : "J'ai créé ma première entreprise avec mon propre argent. Nous n'avions d'ailleurs apporté que 50000 € mais j'ai fait croire à mes interlocuteurs que j'en avais 100000, car sinon personne ne m'aurais pris au sérieux" nous a-t-il confié.

Comme l'a remarqué le président de la Chambre de commerce : "le risque de perdre en France est devenu plus important que le risque de gagner! Une remarque qui s'applique parfaitement (malheureusement) au rôle des banquiers vis à vis de leurs clients chefs d'entreprise...

 

Plus d'informations sur les sites de CLASSE EXPORT, AKTOR, EUROTHAL

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