Les voyageurs arrivant en Nouvelle-Zélande vont devoir faire face à un choix difficile: donner le mot de passe de leurs équipements électroniques aux agents de la douane ou payer une amende élevée...
Le New York Times indique dans son édition du 2 octobre 2018 que la loi néo-zélandaise permet aux agents des douanes de procéder à des investigations au niveau des téléphones mobiles, des ordinateurs portables et d'autres équipements emportés par les visiteurs et citoyens dans le pays.
Les voyageurs qui refuseront de débloquer leurs appareils pourraient avoir à payer une amende de 3000 dollars.
Aucun autre pays n'impose une pénalité financière dans ce cas bien que certains pays, comme les Etats-Unis, permettent aux agents de rechercher dans les appareils électroniques
pour suspicion d'acte terroristes ou autres.
Les avocats des libertés civiles estiment que ces législation sont intrusives.
« Beaucoup d'entre nous voyagent avec des données concurrentielles, industrielles, des informations confidentielles ou de propriété intellectuelle ainsi que des données personnelles dans nos téléphones. Les smartphones sont devenus des extensions de nous-même » estime Katina Michael, professeur à l'université de Wollongong en Australie qui s'est spécialisés dans les problèmes de surveillance.
Les officiels néo-zélandais indiquent que ces recherches sont limitées aux fichiers téléchargés dans les équipements et non à l'historique Internet aux documents ou aux données enregistrés sur des serveurs cloud et que les agents ont besoin d'avoir des motifs de suspicion de possibles actes criminels pour effectuer ces recherches.