Les italiens ne peuvent que se féliciter de la politique suivie par Giorgia Meloni. Le PIB par habitant de l'Italie vient de rejoindre celui des Français…
Pendant que la France recule les italiens avance. Selon la Commission Européenne, l’Italie devrait avoir le même PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat que la France en 2025 et devrait s’approcher de la moyenne européenne base 100. Il était de 96 en 2021 contre 101 pour la France. En 2024, il était de 99 pour la France et de 98 pour l'Italie et en 2025 ces deux indices seront similaires pour les deux pays. On note donc une baisse du PIB/habitant français depuis 2021 qui est descendu sous la moyenne de l'UE à 100, ce qui se note dans la dégradation du niveau de vie au quotidien et lors de voyages à l'étranger.
L'Italie au contraire de vu son PIB/habitant rejoindre celui de la France alors qu'il était inférieur de 10,1% en 2020. Idem pour l'Allemagne où la différence n'est plus que de 13?ç% contre 24,3% en 2020.
Meilleure notation de la dette italienne et baisse du déficit budgétaire
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, Moody’s a relevé la perspective de la note de la dette italienne de stable à positive à Baa3, « la performance budgétaire ayant été meilleure que prévue en 2024 ».
L’agence note « un marché du travail robuste, un budget équilibré, un secteur bancaire sain et l’efficacité des institutions et de sa gouvernance ». Il y a quelques semaines l’Agence Standard&Poors a relevé la note de l’Italie de BBB à BBB+ alors que le pays a affiché un excédent public de 0,4 % du PIB au Q4 2024 conte un déficit de 6,6 % à la même période en 2023.
L’Italie suit donc la même logique que l’Argentine au contraire de la France.
Son déficit a atteint seulement 3,4 % du PIB en 2024 contre 7,2 % en 2023 et devrait être inférieur à 3 % pour se conformer aux règle de l’UE en 2026. Le taux de chômage devrait baisser à 5,9% en 2025 et 2026 contre 6,5% aujourd'hui.
L'industrie pèse 18,1% du PIB en Italie contre 10% en France
Contrairement à la France l’Italie n’a par ailleurs pas bradé son industrie. Alors que l’industrie représente moins de 10 % du PIB français elle atteint 18,1 % du PIB en 2024.
Elle est devenue le 4ème exportateur mondial devant le Japon et la Corée du sud et compte désormais plus de robots industriels (23000) qu’en France ou aux Etats-Unis. La balance commerciale italienne présente un solde positif de 55 milliards et même de 105 milliards hors importations énergétiques alors que la France a accusé un déficit commercial de 81 milliards en 2024.
Afin d’améliorer le prix de son énergie plus élevé qu’en France et dépendant du gaz et du pétrole l’Italie a lancé un vaste programme d’investissements dans le nucléaire de 46 milliards d’euros entre 2030 et 2050.
L’Italie semble donc extrêmement bien placée si elle arrive à attirer des cerveaux.
Comme la Suède ou le Danemark, l'Italie a réussi à freiner l’immigration massive sans intérêt pour l’économie grâce à la politique pragmatique de Giorgia Meloni qui contraste fortement avec l’idéologie des politiciens français. Au final, les italiens profitent de ce dynamisme italien et d’un retour à une bonne gestion du pays. Le PIB/habitant augmente, le budget est assaini, la dette mieux notée et l’immigration illégale a été contrôlée.
Il ne reste plus à l’Italie qu’à attirer les meilleurs cerveaux européens et du monde entier pour capitaliser sur ce dynamisme et à améliorer la fertilité de sa population, un problème grave et qui touche l'ensemble de l'Europe qui vieillit.
Une chose est sure : l'Italie est bien mieux gérée aujourd'hui que la France selon toutes les données économiques publiées ces derniers mois.