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AF 447: le BEA espère retrouver les boites noires


Lors d'un point presse hier, le directeur du Bureau d'Enquêtes et d'analyses, Jean-Paul Troadec a déclaré qu'il avait espoir de retrouver les boites noires du vol AF447.

Une troisième phase de recherche doit être lancée en février prochain.

De leur côté, deux syndicats de pilotes d'Air France (dont le SNPL) ont mis en cause l'indépendance du BEA suite à son second rapport d'étape publié le 17 décembre dernier.

D'après le SNPL «ce rapport n'apporte aucun élément nouveau permettant d'identifier les causes et les circonstances de l'accident. Le rapport ne dit rien sur d'éventuelles recommandations visant à fournir aux pilotes, au stade de la préparation des vols, des informations météorologiques modernes (...) ou à envisager les études nécessaires au développement de nouveaux équipements embarqués de détection des zones de turbulence en vol.»


Une inquiétude logique des pilotes alors qu'ils volent quotidiennement dans des conditions parfois difficiles. On comprend aisément qu'il est difficile pour les pilotes d'Air France de prendre les commandes lorsque la cause d'un accident impliquant un appareil populaire de la flotte reste inexpliquée.

D'ailleurs le récent incident du 30 novembre dernier lors du vol AF445 sur la route Rio-Paris montre que l'ensemble des intervenants ont intérêt à faire toute la lumière sur cet accident.

Il est à noter que dans le second rapport d'étape le BEA a reconnu que la quasi-totalité des messages ACARS reçus est liée à des défauts de mesure de vitesse et que les sondes Pitot sont « l’un des éléments d’une chaîne de mesures permettant de déterminer également la température de l’air et le nombre de Mach (rapport de la vitesse de l’avion à la vitesse du son). Ce sont donc des équipements essentiels à la conduite du vol.»

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