Les mises en examen d'Airbus Et d'Air France pour homicides involontaires ont été validées par le rapport d'expertise judiciaire selon l'Association «Entraide et Solidarité AF447».
Selon les premières informations communiquées aux familles, le 5 octobre dernier, par les experts judiciaires, aucun élément ne remet en cause l'équipage.
Comme de nombreux magazines dont le nôtre l'ont toujours évoqués, la panne des sondes Pitot fabriquées par Thalès a été à l'origine du drame.
Selon le syndicat des pilotes de lignes, le SNPL, «le deuxième rapport d’étape des experts judiciaires a apporté de nouveaux éléments déterminants apportent un éclairage sur les premiers instants à l’origine de l’accident et sur la perception des pilotes à ce moment-là. En effet, selon les experts judiciaires, suite à la panne des sondes anémométriques, on sait aujourd’hui que non seulement les pilotes ne disposaient plus d’information sur la vitesse de l’avion, mais également que les altitudes affichées dans le cockpit étaient fausses. Les pilotes auraient alors cherché à reprendre de l’altitude pensant être en dessous de leur altitude de croisière».
Le SNPL avait décidé de ne plus participer à l'enquête car il avait peur que l'enquête « se transforme en une simple instruction à charge contre l'équipage»: voir http://www.businesstravel.fr/201108039887/newsflashes/newsflash/vol-af447-le-syndicat-de-pilotes-snpl-suspend-sa-participation-a-lenquete.html.