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Air Asia X pourrait voler vers Paris, Amsterdam, Francfort ou Munich d'ici 2015

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La compagnie économique asiatique Air AsiaX veut se positionner sur les principaux hubs européens dans le cadre de son plan d'expansion qui doit débuter dans cinq ans.

A partir de 2015, Air AsiaX, qui opère l'activité long-courrier de la compagnie malaysienne Air Asia, va commencer à recevoir les premiers avions de sa commande de 15 A350 de nouvelle génération.

Avec ces nouveaux avions, la taille de sa flotte long-courrier actuelle composée de huit aéronefs va plus que tripler. Des avions nécessaires alors que Tim Claydon, conseillé auprès d'Air Asia a déclaré le 21 juin dernier que les vols long-courriers d'Air Asia X étaient limités par le nombre d'A330 et A340 possédés par la compagnie.

Ainsi, le vol de Londres Stansted à Kuala Lumpur, qui a été lancé l'an dernier, devrait être opéré neuf fois par semaine avec des vols doubles les mardis et samedis durant l'été alors qu'il était auparavant quotidien.

Claydon indiqué que cela sera la seule diminution de fréquences des deux A340 desservant la liaison Londres-Kuala Lumpur.

A la question de savoir quels aéroports Air AsiaX envisageait de desservir avec ces nouveaux A350, Claydon n'a pas exclu de lancer des vols long-courriers vers Paris-Charles de Gaulle ou Amsterdam-Schiphol.

Claydon a également suggéré les aéroports de Francfort et Munich et a fait allusion à des destinations plus lointaines, dont les aéroports de la côte ouest américaine.

Air AsiaX a enfin dévoilé hier son nouveau siège-lit en classe premium, désormais disponible sur la route Londres-Kuala Lumpur.

Nick Barton, directeur commercial et développement de l'aéroport de Stansted, a déclaré que le lancement de la route d'Air AsiaX entre Londres et Kuala Lumpur a joué un rôle significatif. Il a permis à l'aéroport de réaliser en partie son projet d'être un acteur d'importance sur le marché des vols long-courrier.

Mais il a dit que l'aéroport n'avait pas l'intention de rivaliser avec les transporteurs traditionnels, mais plutôt de rechercher les compagnies «avec un modèle de long-courrier différent».