Vous aimez notre site? : FAITES UN DON OU ABONNEZ-VOUS

Airbnb condamné pour sous-location

Airbnb a été condamnné par un jugement du tribunal d’instance de Paris pour sous-location illégale.

L’UMIH et le GNC se sont félicités de cette décision : « la justice reconnaît la plateforme comme responsable de violation de plusieurs obligations issues de la loi pour une République Numérique : informer le loueur sur ses obligations de déclarations ou d’autorisation préalable, obtenir une déclaration sur l’honneur de la part du loueur, veiller à ce que le logement ne soit pas loué plus de 120 jours par an et publier le numéro d’enregistrement (mis en place pour Paris depuis le 1er décembre 2017) ».

Pour l’UMIH et le GNC, « ce jugement est une victoire symbolique qui rappelle que chacun doit respecter la loi. Des dispositions ont été inscrites dans la loi, elles doivent être respectées par tous, afin d’assurer l’équité entre tous les acteurs de l’hébergement ».

Le tribunal condamne la société Airbnb Irlande qui aurait dû mettre en place une « procédure interne » pour s’assurer du respect de toutes ces obligations. Quant à l’entité Airbnb France, elle est écartée car elle n’exerce qu’une activité de support et n’intervient pas dans l’exploitation et la gestion de la plateforme Airbnb.

Cette décision va dans le sens des demandes soutenus par l’UMIH et le GNC vers davantage de transparence de ces plateformes collaboratives au profit des consommateurs mais aussi des collectivités locales. 

« C’est une première décision judiciaire historique en faveur de l’équité et la transparence. La justice donne raison aux professionnels qui dénoncent depuis tant d’années les dérives permises par la plateforme. Il est donc inutile pour les plateformes d’attendre pour se mettre en conformité. Un cadre a été mis en place avec la loi pour une République numérique. Les moyens doivent être mis en œuvre pour s’assurer de son respect. », indique Roland HEGUY, président confédéral de l’UMIH.

Selon Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’UMIH, « C’est une première et espérons qu’elle fera jurisprudence, en France mais aussi chez nos collègues européens ! ».

Jacques Barré ajoute : « Le droit trouve à s’appliquer plus concrètement, il aura fallu un certain temps… Nous plaidons depuis toujours pour que les règles du jeu soient claires, transparentes et respectées ».