Deux syndicats de contrôleurs aériens, le SNCTA et FO viennent de lancer un appel à la grève pour les 2 et 3 juillet prochain.
Les syndicats demandent notamment que les moyens de la DGAC soient sanctuarisés. «Le secteur du transport aérien connait, y compris en Europe et en France, une croissance significative qui doit conduire à la modernisation accélérée des systèmes techniques de la navigation aérienne ainsi qu’à l’adaptation des ressources humaines aux besoins identifiés ou aux nouvelles exigences réglementaires lorsqu’il s’agit des compétences des personnels. Cette situation devrait conduire les pouvoirs publics à confier à la direction générale de l’aviation civile les moyens de répondre à ces enjeux. Compte tenu de son domaine d’activité et de son budget particuliers, les moyens de la DGAC devraient être sanctuarisés. En lieu et place se succèdent depuis des mois voire des années, des politiques publiques nées de choix gouvernementaux ou d’orientations de la Commission européenne, qui conduisent à une restriction des moyens techniques et humains.
Alors qu’il faudrait faire fructifier le principal capital de la DGAC et de la navigation aérienne que sont les ressources humaines, les politiques conduites génèrent une démotivation et une inquiétude croissantes des personnels jamais vues depuis des décennies» a déclaré le SNCTA.
Les vols risquent donc d'être perturbés en France pour les tous premiers jours des vacances.
Liste des requêtes du SNCTA:
-une évolution des taux de redevance de route de la navigation aérienne conforme aux engagements pris par votre ministère le 22 juin 2014. Le profil d’évolution, acté l’an dernier, devra être confirmé lors de la remise définitive par la France à la Commission du plan de performance, le 2 juillet prochain ;
- l’analyse précise des besoins en effectifs de contrôleurs qualifiés à partir de 2020 et la définition d’une politique de recrutement adaptée ;
- l’indemnisation, dès l’été 2015, des efforts demandés dans le cadre des expérimentations conduites pour faire face au déficit en effectifs et à la gestion inappropriée des ressources humaines ;