Doug Anderson le PDG d'American Express Global Business Travel s'est confié à Buying Business Travel sur les enjeux du rapprochement entre American Express et HRG...
Doug Anderson est désormais en charge d'un groupe qui pèse plus de deux milliards d'euros.
En juillet 2018 l'Union Européenne a donné son accord officiel après étude pour qu'American Express rachète l'agence de voyages d'affaires anglaise HRG.
Lors de l'annonce du rachat en février American Express avait indiqué que l'assise géographique des deux groupes était complémentaire ainsi que les projets d'évolution technologique des plate-formes informatiques.
6 mois après Doug Anderson a indiqué dans une interview à Buying Business Travel qu'il n'y avait pas eu de surprises et que l'assise européenne d'HRG bénéficierait à American Express Global Business Travel.
Le rachat a également été bénéficiaire en terme de ressources humaines avec l'intégration de talents selon Doug Anderson même si la question d'éventuels licenciements se pose alors que la compagnie avait indiqué lors de l'annonce du rachat une réduction potentielle de 6 à 8% des employés du groupe.
« Il est trop tôt pour le dire » indique Doug Anderson, « les deux entreprises ont de bons résultats. Nous cherchons à baisser les coûts mais pas assez pour savoir quand cela arrivera ».
En terme de marque HRG va continuer à exister pour le moment avec la mention, « An American Express Global Business Travel company ».
Désormais avec la finalisation du rachat Amex GBT a accès aux données clients d'HRG.
« Nous n'avons pas eu tant accès aux informations commerciales sensibles mais en terme de chiffre d'affaires nous réunissons deux des 4 premières agences de voyages d'affaires » précise-t-il.
Au niveau des clients, quelle est leur réaction quant au fait d'être désormais servis par un aussi grand acteur qu'American Express?
« Nous sommes deux leaders sur ce marché et je ne veux pas perdre de clients. Je pense que nos clients seront satisfaits de notre projet et de nos développements technologiques. Je comprends les éventuelles inquiétudes mais nous allons travailler dur pour garder leur confiance » assure Doug Anderson.