L’état allemand devrait entrer à hauteur de 12% du capital d’’EADS via la banque publique KFW en rachetant 7,5% du capital au pool bancaire Dedalus et 4,5% à Daimler pour 1,2 milliards d’euros (Daimler céderait 3% supplémentaire sur le marché).
De son côté, l’état français garderait toujours 15% du capital mais n’aurait que 12% des droits de vote en transférant 3% du capital dans une fondation aux Pays-Bas (siège d’EADS) ou en renonçant à ceux-ci tout simplement.
L’Espagne aurait 4 à 5% du capital au sein du groupe européen. La France et l’Allemagne auraient ainsi chacun deux sièges au comité exécutif contre un siège pour l’Espagne.
Daimler et EADS conserveraient 7,5% du capital mais en dehors du pacte d’actionnaires.
Attention cependant, les discussions ne sont encore pas closes.
EADS a publié le communiqué suivant: “nos actionnaires de référence discutent actuellement de possibles changements dans la structure de l'actionnariat et de la gouvernance de l'entreprise” et la direction “participe activement aux discussions lorsque c'est nécessaire”. “Les changements potentiels en discussion actuellement nécessiteront, le cas échéant, l'approbation des actionnaires d'EADS NV. A ce stade, rien ne permet d'affirmer que ces discussions aboutiront à de tels changements”,