Le ministre des Transports vient d’annoncer une nouvelle hausse de taxes dans l’aérien pour financer un mode de transport concurrent. L'économie française devient de plus en plus socialiste...
Clément Beaune, le Ministre de Transports a annoncé que la taxe sur les billets d’avion serait augmentée dans le budget 2024 et permettra de « financer des investissements dans le train 7.
Cette taxe ajoutera « quelques euros supplémentaires » sur le prix des billets. Selon le Parisien un prélèvement serait effectué sur les billets Première et Business.
On voit donc que la politique du gouvernement vise à renforcer toujours plus la pression fiscale au mépris de la libre entreprise. Cette mesure qui devrait être fortement décriée par les compagnies aériennes devrait être mise en place dans le prochain projet de loi de finances en débat à l’automne à l’Assemblée.
Selon l’entourage de Clément Beaune cette taxe devrait rapporter « une centaine de millions d’euros sur la période 2023-2027 7 et serait destinée au secteur ferroviaire. Ainsi les compagnies aériennes vont financer un secteur concurrent : on croit rêver!
Selon Jean-Marc Zulesi cité par le Parisien, les compagnies aériennes « ne paraissent pas totalement opposées mais souhaitent avant tout que ces fonds prélevés soient réinjectés dans l’aérien seulement ». Quoi de plus logique?
Air France a rappelé que la France est le pays qui taxe le plus les compagnies aériennes. Elle aurait pu ajouter que toujours plus d’Etat ne résout pas les problèmes, mais les aggrave.
Le toujours plus d’Etat conduit irrémédiablement à la ruine des français comme on le voit ces dernières années avec la dette française abyssale, la chute drastique du déficit commercial et les procédures administratives sans cesses plus complexe.
Les dépenses publiques atteignent 58,2% du PIB contre 35% sous De Gaulle : la France va-t-elle mieux ou pire?
Sous De Gaulle les dépenses publiques représentaient 35% du PIB et les français avaient d’excellentes prestations sociales selon un rapport sur les dépenses publiques de 2013. Sous Macron les dépenses publiques avoisinent 58,2% du PIB en 2033 selon l’INSEE, et dépassent largement désormais la moitié des richesses nationales produites. Parallèlement la plupart des grands états européens ont réformé leur mode de fonctionnement à l’image de la Suède pour réduire le poids de l’administratif dans l’économie.
Alors qu’avec les règlements européens et la loi NOME l’énergie n’a jamais été aussi chère du fait du marché européen de l’énergie, beaucoup de français aimeraient que la politique du pays change vraiment et aille dans le bon sens.
Dans l’aérien les taxes ne sont pas une solution aux problèmes. Les progrès technologiques par exemple ont bien plus fait pour la baisse des émissions de CO2 des avions que les taxes des états.