La compagnie aérienne Wataniya Airways est devenue la première victime de la hausse des cours du pétrole et des troubles au du Moyen-Orient. Sa disparition constitue un rappel opportun de la forte concurrence à laquelle sont confrontée les compagnies du Golfe.
Wataniya Airways, la compagnie aérienne basée au Koweït a cessé toutes ses opérations et étudie son avenir.
Le transporteur a publié la déclaration suivante sur son site Internet:
«Nous tenons à vous informer qu'à partir du 16 mars, Wataniya Airways a cessé toutes ses opérations et entre maintenant dans un processus visant à déterminer l'avenir de l'entreprise. Dans l'intervalle, aucun vol ne sera opéré. Malheureusement, la société n'est pas en mesure d'offrir d'autres vols. Nous regrettons d'en être à ce stade et nous sommes profondément désolés des désagréments causés.
Nos amis de Jazeera Airways et de Kuwait Airways nous ont heureusement proposer de ramener nos clients bloqués au Koweït sur leurs vols en fonction des sièges disponibles. Il suffit aux voyageurs d'aller à un comptoir de Kuwait Airways ou de Jazeera Airways avec une copie imprimée de leur billet pour organiser leur départ.
Vous pouvez également obtenir les dernières informations sur la situation de Wataniya Airways via notre site wataniyaairways.com.»
Sans prendre en compte les défis politiques et économiques actuels traversés par le Moyen-Orient, cette faillite soulève des points d'interrogation concernant la demande pour la classe éco premium que Wataniya proposait.
Cette offre a été prise en sandwich entre la classe affaires et l'offre éco et l'on se demande si les compagnies aériennes peuvent faire de l'argent sur des routes fréquentées en offrant des tarifs compétitifs alors que les cours du pétrole flambent.
Wataniya proposait des vols vers Amman, Bahreïn, Beyrouth, Le Caire, Dubaï et Jeddah, et avait prévu de se développer en Europe via un accord de partage de codes avec Austrian Airlines sur sa route vers Vienne.
