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Google lance son comparateur de vols dans 5 pays européens

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Le géant du web Google vient de lancer son comparateur de vols sur le marché français ainsi qu'au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas: le comparateur ne prend pas en compte les tarifs de Swiss, Lufthansa, Easyjet et Ryanair.


Google a dévoilé ce jour la version française de son comparateur de vol déjà disponible depuis plusieurs mois aux Etats-Unis: il est visible à l’adresse www.google.fr/flights.

Hormis la France, ce service a également été lancé ce jour au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

Google Flight Search ne permettait jusqu'à présent que de trouver des vols au départ des Etats-Unis.

Le comparateur permet de sélectionner des vols au départ de plusieurs aéroports français dont Roissy, Orly, Marseille, Lyon, Nice, Nantes, Bordeaux, Toulouse…

L’interface permet de filtrer les tarifs par compagnie, par prix, par durée de vol ou de sélectionner les prix les plus bas en fonction de la journée de voyage: il ne prend cependant pas en compte les vols des compagnies Ryanair, Easyjet, Lufthansa et Swiss.

Une fois le choix d'un vol effectué, le moteur renvoie ensuite l’internaute sur les sites de la compagnie aérienne pour effectuer la réservation.

Le moteur de recherche de vols est disponible en 8 langues: anglais, français, italien, espagnol, basque, catalan, galicien et néerlandais.

Google se lance sur le marché européen du etourisme

Google se positionne ainsi sur le marché encombré des comparateurs de vols où sont présents Kayak, Expedia, Liligo, Skyscanner, Opodo, Go Voyages…

Google Flight Search utilise la technologie de la société ITA Software rachetée en 2011 par Google pour 700 millions de dollars.

A l’époque, Expedia, Kayak et Travelport notamment avaient postulé pour le rachat d’ITA Software.

Pour obtenir l'accord des autorités de la concurrence américaine pour ce rachat, Google a du faire quelques concessions: Google a promis de renouveler les licences des clients existants d'ITA jusqu'en 2016 au moins.

Google a également du mettre en place un système de pare-feu pour ne pas pouvoir accéder aux technologies des clients d'ITA comme Expedia ou Kayak...

Le lobbying de grands acteurs du marché du voyage comme Expedia, TripAdvisor, Sabre et Kayak (un moteur de recherche) a été intense contre ce rachat.

«Leur technologie (NDLR: celle d'ITA) nous ouvre des possibilités passionnantes afin de créer de nouveaux outils pour permettre aux utilisateurs de trouver plus facilement des informations de vols en ligne. Nous sommes impatients de les accueillir chez Google» avait déclaré Eric Schmidt, Président et CEO de Google lors du rachat de la société.

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