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Grève record en Allemagne

Grève record en Allemagne

La majeure partie du transport aérien et du trafic ferroviaire longue distance est en arrêt ce jour en Allemagne suite à une gigantesque grève...

Les français ne sont pas le seuls à pâtir d'une mauvaise politique qui conduit à l'inflation.

Les travailleurs allemands mènent ce jour une grève, parmi la plus importante qui n'ait jamais eu lieu en Allemagne.

On estime qu'environ 350000 personnes ont fait grève ce jour en Allemagne pour exiger des augmentations de salaires de 10 à 12%.

Presque tous les vols ont été annulés aux aéroports de Francfort, Munich, Stuttgart, Hambourg, Hanovre, Dortmund, Dresde, Düsseldorf, Leipzig et Nuremberg.

Les trains longue distance de la Deutsche Bahn sont également tous à l'arrêt.

La grève est notamment mené par le Syndicat Verdi qui représente 2,5 millions d'employés dans le secteur public et par le syndicat ferroviaire EVG.

Verdi demande une hausse des salaires de 10,5% contre 12% pour le syndicat EVG.

Les allemands souffrent des mauvais choix de leur gouvernement...comme les français

Il faut dire qu'en Allemagne, les prix à la consommation ont augmenté de 9,3% en février par rapport à l'an passé.

Rappelons que l'explosion du gazoduc Nordstream et le soutien de la guerre en Ukraine par l'Allemagne ont conduit à une explosion des prix de l'énergie tout comme en France.

Rappelons que l'Allemagne a fait peu de commentaires quand au sabotage du gazoduc Nordstream dans lequel des entreprises allemandes et françaises avaient de très importants intérêts.

Et du sabotage de Nordstream

Un journaliste américain, Seymour Hersch, gagnant du prix Pulitzer (la référence en terme de journalisme) a détaillé comment le gouvernement de Biden aurait fait sauter les canalisations du gazoduc Nordstream.

Il s'agit pourtant d'un crime considéré comme un acte de guerre qui n'a pas été critiqué comme tel, ni par l'Allemagne ni par la France.

Comme l'explique Sarah Miller, experte en énergie et rédactrice en chef chez Energy Intelligence sur le blog de Seymour Hersch, « la destruction des pipelines Nord Stream en septembre a entraîné une nouvelle flambée des prix du gaz naturel qui étaient déjà six fois ou plus les niveaux d'avant la crise. Nord Stream a explosé fin septembre. Les importations allemandes de gaz ont culminé un mois plus tard, en octobre, à 10 fois les niveaux d'avant la crise. Les prix de l'électricité à travers l'Europe ont augmenté et les gouvernements ont dépensé jusqu'à 800 milliards d'euros, selon certaines estimations, pour protéger les ménages et les entreprises de l'impact. Les prix du gaz, reflétant la douceur de l'hiver en Europe, sont maintenant revenus à environ un quart du pic d'octobre, mais ils se situent toujours entre deux et trois fois les niveaux d'avant la crise et plus de trois fois les taux américains actuels. Au cours de l'année dernière, les fabricants allemands et européens ont fermé leurs activités les plus énergivores, telles que la production d'engrais et de verre, et on ne sait pas quand, le cas échéant, ces usines rouvriront. L'Europe s'efforce de mettre en place une capacité solaire et éolienne, mais cela pourrait ne pas arriver assez tôt pour sauver de gros pans de l'industrie allemande »

L'energiewende allemand: un désastre sans nom vers lequel veut nous entrainer l'UE

Par ailleurs,  la politique à marche forcée de soutien des énergies renouvelables prônée par le gouvernement allemand a conduit à une inflation importante des coûts de l'énergie sans réduire significativement les émissions de CO2 alors que l'Allemagne reste un important pollueur avec ses centrales à charbon. Selon Philippe Charlez, expert en questions énergétiques de l'Institut sapiens cité par Challenges, cette stratégie du "tout renouvelable" débouche aujourd’hui sur des résultats catastrophiques en Allemagne.

« Malgré la mise en œuvre de plus de 100 GW pour un coût frôlant les mille milliards d’euros, cette stratégie du "tout renouvelable" débouche aujourd’hui sur des résultats catastrophiques : l’Allemand paye son kWh deux fois plus cher que le Français, les émissions allemandes de CO2 n’ont été que faiblement réduites et le charbon est toujours massivement utilisé dans la génération électrique. Cerise sur le gâteau, l’Allemagne a durant cette période fortement accru sa dépendance au gaz Russe » une véritable berezina.

Un chercheur d'Oxford chercheur au CERN et membre du Keble College a d'ailleurs fortement critiqué les éoliennes :« our produire la même puissance que la centrale nucléaire de Hinkley Point C – 3 200 millions de watts – il faudrait 5,5 millions de mètres carrés de surface balayée par l’éolienne ». Autant dire que cela constitue une catastrophe écologique sans pareil pour la faune avicole et l'écosystème. Il note par ailleurs que a capacité de production nominale installée dans l’UE et au Royaume-Uni en 2021, était de 236 GW, mais la production journalière la plus élevée n’a été que de 103 GW le 26 mars: un rendement extrêmement médiocre et pourtant il s'agit du pic de production!!!  « « Quelle que soit la façon dont on l’envisage, l’énergie éolienne est inadaptée. Elle est intermittente et peu fiable ; elle est exposée et vulnérable ; elle est faible et sa durée de vie est courte » estime-t-il. (voir cet article qui explique très bien l'absurdité des éoliennes et leur impact extrêmement néfaste sur l'environnement et la beauté des paysages).

Le physicien nucléaire Wallace Manheimer estime de son côté que l’infrastructure autour de l’énergie éolienne et solaire ne sera pas seulement un échec, « mais qu’elle coûtera des milliards, détruira de grandes parties de l’environnement et sera totalement inutile ».

La présidente de l'UE, qui est allemande, veut entrainer l'Europe vers une Energiewende et refuse sans raison de soutenir la filière nucléaire comme elle le devrait.

Elle veut entrainer la France qui émet très peu de CO2 par rapport à l'Allemagne à dépenser des milliards pour un résultat sans intérêt. L'objectif de l'UE est de rendre notamment la France moins compétitive en augmentant ses prix de l'énergie avec les renouvelables sans aucun bénéfice : énergie non stockable, intermittente, non pilotable...

Les ambassadeurs de l'UE viennent par ailleurs ce jour d'interdire les véhicules thermiques ce qui va paupériser une grande partie de la population de l'UE qui ne pourra plus posséder de voiture.

La politique menée pour la rénovation énergétique qui vise à empêcher de louer certains logements voire même de les vendre s'ils ne répondent pas à une certaine classe énergétique va également paupériser une grande partie de la population de la classe moyenne ou aisée en Allemagne et en Europe. 

L'UE veut ainsi limiter le droit de propriété en interdisant la vente de logements s'ils n'atteignent pas un certain niveau de rénovation énergétique et c'est l'un des seuls « pays » au monde à le faire. Les dirigeants de l'UE semblent aujourd'hui travailler plus pour les Etats-Unis que pour les pays membres et semblent vouloir saboter l'économie européenne.

Voir notamment cette vidéo publiée sur Twitter :

Il semble donc qu'aujourd'hui la majorité des dirigeants de l'UE ne travaille pas à améliorer le bien-être du plus grand nombre, ni de la classe moyenne ou supérieure mais pour améliorer le sort des 1% les plus riches.

Il ne s'agit plus de la traditionnelle opposition entre droite et gauche, qui n'a plus lieu d'être et c'est pourquoi il y a eu une telle désaffection lors des dernières élections. Les politiques menées semblent favoriser les 1% les plus riches, en concentrant la richesse vers les grandes banques et les multinationales américaines au détriment de 99% de la population.

D'autres actions de grève sont envisagées par les syndicats allemands dans les prochaines semaines et pourraient avoir lieu pendant la période de Pâques.

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