Malgré les fortes contraintes qui pèsent en Europe du fait des politiques vertes, l’aviation commerciale se porte bien…
L’Europe est actuellement empêtrée dans des réglementations qui tuent sa croissance. En France cela est particulièrement vrai avec la très forte hausse de la taxe sur les billets d’avion dénoncée par Air France, la FNAM, le SCARA et le GIFAS. Pour le moment ces contraintes ont eu peu de d'impact sur la demande mais cela pourrait changer.
Dans le reste du monde, l’aviation va bien et les réglementations sont bien moins contraignantes.
Selon la IATA, Le trafic aérien a été en hausse de 10,4 % en 2024 et a battu les niveaux d’avant la pandémie de COVID.
La capacité des compagnies aériennes a augmenté un peu moins vite de l’ordre de 8,7 %.
L’Asie-Pacifique a été la région en plus forte croissance de 16,9 % et une hausse des capacités de 12,3 %.
L’Afrique arrive en 2ème position avec une croissance de 13,2 % devant le Moyen-Orient (9,5%), l’Europe, l’Amérique Latine et l’Amérique du Nord.
L’Asie est le premier marché mondial avec 33,5 % de parts de marché, loin devant l’Europe (26,7%) et l’Amérique du Nord (22,9%).
« 2024 a clairement montré que les gens veulent voyager... En moyenne, 83,5 % des sièges proposés ont été occupés : un nouveau record, en partie imputable aux contraintes de la chaîne d'approvisionnement qui ont limité la croissance des capacités. La croissance de l'aviation se répercute sur les sociétés et les économies à tous les niveaux par le biais de l'emploi, du développement des marchés, du commerce, de l'innovation, de l'exploration et de bien d'autres choses encore. À l'horizon 2025, tout porte à croire que la demande de voyages continuera de croître, bien qu'à un rythme modéré de 8,0 %, plus conforme aux moyennes historiques. Le désir de profiter de la liberté qu'offre l'avion met en lumière certains défis. Tout d'abord, le tragique accident survenu à Washington la nuit dernière nous rappelle que la sécurité nécessite des efforts constants. Nos pensées vont à toutes les personnes touchées. Nous ne cesserons jamais de travailler pour rendre l'aviation toujours plus sûre » »a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.