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IATA: les compagnies aériennes seront profitables en 2010 sauf en Europe

iata_giovanni_bisignaniL'International Air Transport Association (IATA) prévoit un bénéfice global de 2,5 milliards de dollars en 2010 pour les compagnies aériennes. Par contre, les compagnies aériennes européennes vont perdre 2,8 milliards de dollars cette année.

La IATA avait prévu une perte de 2,8 milliards de dollars en mars dernier pour les compagnies et ces nouvelles prévision sont «une amélioration majeure».

Ce chiffre est cependant à relativiser alors qu'il correspond à une marge nette de seulement 0,5 pour cent des revenus de l'industrie qui devraient atteindre 545 milliards de dollars cette année. La IATA a précisé que le chemin était encore long vers une «rentabilité durable».

L'association est plus pessimiste pour les compagnies européennes du fait d'une stagnation de l'économie, des catastrophes naturelles, et de la crise des devises. Ces facteurs contribueront à faire perdre 2,8 milliards de dollars aux compagnies aériennes européennes.

La IATA s'est plaint du fait que 70 pour cent de la perte de revenus de 1,8 milliard de dollars due aux nuage de cendres volcaniques a été pris en charge par les transporteurs européens.

L'Europe est maintenant la seule région à afficher une perte cette année.

Les compagnies d'Asie-Pacifique vont gagner 2,2 milliards de dollars, contre 1,9 Milliard pour les compagnies d'Amérique du Nord, 900 millions de dollars pour les compagnies d'Amérique Latine et 100 millions de dollars pour celles du Moyen-Orient et d'Afrique.

Commentant ces nouvelles prévisions de Giovanni Bisignani, le directeur général de la IATA a déclaré:

« La capacité de survie de l'industrie a été renforcée par une décennie de réduction des coûts, la restructuration et les processus de re-engineering. Les programmes de la IATA ont contribué à faire économiser 47 milliards de dollars depuis 2004, en rendant plus efficace les audits de sécurité, ainsi que la gestion du carburant, en réduisant les coûts d'infrastructure, et en simplifiant le business. Mais même avec tous ces efforts, le résultat de l'industrie correspond juste à une marge de 0,5 pour cent qui ne couvre même pas le coût du capital. L'industrie est fragile. Le défi de bâtir une industrie plus saine exige une plus grande harmonisation de la part des gouvernements, des syndicats et des partenaires de l'industrie. Ils doivent tous comprendre que cette industrie a besoin de continuer à réduire ses coûts, gagner en efficacité et à pouvoir se restructurer afin d'être durablement rentable. Nous devons tous être prêts pour un changement plus important. »

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