L'Association of European Airlines(AEA) conteste les méthodes de prévisions du Centres d'Alerte sur les Cendres Volcaniques à Londres (VAAC).
Selon l'AEA, «190000 vols dans l'espace aérien européen ont montré aucun signe de cendres volcaniques sur le fuselage ou des moteurs. Le VAAC ne peut pas continuer à prendre en compte des simulations et des vols de vérification supplémentaires sont indispensables pour accroître la précision des données du VAAC, a déclaré le Secrétaire général de l'AEA Ulrich Schulte-Strathaus.
Il a ajouté que «les compagnies de l'AEA ont perdu confiance dans la capacité du VAAC à fournir des données suffisamment robustes et fiables pour être la seule source d'information pour décider de la sécurité des services aériens. Le gouvernement français a récemment utilisé les données de vols de vérification dans son espace aérien national, et les données disponibles à partir de ses bureaux météorologiques, comme base de sa propre analyse et des décisions. D'autres gouvernements en Europe vont également recourir à des vols d'essai et des données supplémentaires pour développer des solutions pratiques».
La procédure actuelle pour la détermination des zones d'exclusion de trafic aérien (s'il ya des nuages de cendres volcaniques), est basée sur des calculs effectués par le Centre d'Alerte sur les cendres volcaniques à Londres.
Dans une déclaration récente, le VAAC défendu sa modélisation en disant «qu'elle a fait ses preuves et qu'elle approuvée internationalement ». Ce que conteste l'AEA.
«D'autres régions du monde ont également du faire face à des éruptions de cendres volcaniques. Aux Etats-Unis, par exemple, des données sont utilisées mais elles sont empiriquement vérifiées afin qu'elles soient fiable, précises et réelles. »
