Les Etats auront droit à plus de souplesse pour établir des contrôles à leurs frontières et les normes aux frontières extérieurs de la zone Schengen vont être harmonisées...L'UE gère très mal la pression aux frontières alors que le nombre d'immigrés illégaux n'a jamais été aussi élevé qu'en 2023 depuis 2016.
Schengen, la zone de libre-circulation européenne a été fortement remise en question ces derniers du fait de l'immigration massive en Europe et du Covid. Beaucoup estiment que la suppression des contrôles aux frontières facilite l'immigration illégale. Parallèlement durant le Covid, beaucoup d'Etats européens ont remis en place des contrôles pour tenter de limiter le développement de l'épidémie. AUjourd'hui les contrôles aux frontières internes sont autorisés à titre exceptionnel, en cas de menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure mais pour une durée qui ne doit pas excéder 6 mois, ce qu'a rappelé la Cour Européenne de Justice en avril 2022.
Un accord scellé cette semaine prévoit désormais qu'un Etat peut rétablir les contrôles aux frontières pour une durée maximale d'un mois avec une prolongation maximale de 3mois. Dans le cas d'une « menace prévisible »les contrôles peuvent être appliqués pendant 6 six mois renouvelables pour une durée maximale de deux ans. Dans le cas de situations exceptionnelles, les contrôles peuvent être prolongés au delà de deux ans pour un maximum de 6 mois, renouvelable une fois soit 2ans plus 1 an.
Le contrôle aux frontières internes doit être justifié par une menace sérieuse à la sécurité. Parallèlement les Etats se sont mis d'accord pour harmoniser les conditions d'entrée pour les citoyens de pays tiers aux frontières de Schengen via des tests ou des mises en quarantaine en cas d'épidémie. Les citoyens des pays de l'UE seraient exemptés de ces dispositions.
La zone Schengen a été fortement critiquée notamment pour être une passoire pour l'immigration. Des pays comme le Danemark ont mis en place des contrôles aux frontières ce qui a permis de limiter l'immigration illégale. Frontex, l'organisme européen en charge de a protection des frontières
a enregistré 380000 franchissements irréguliers en 2023 soit le chiffre le plus élevé depuis 2016. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2023, au grand dam des citoyens européens qui commencent à se rendre que la gestion de l'UE est problématique. Des pays comme le Danemark, la Suède, la Finlande, l'Italie ou plus récemment les Pays-Bas ont pris conscience de l'importance du problème pour le mode de vie européen et la sauvegarde de l'Etat providence, impossible avec un afflux aussi élevé d'immigrés peu éduqués...