L'UNESCO a lancé des appels en 2012 et 2013 pour que les compagnies pétrolières n'interviennent pas dans les concessions qui empiètent sur le Parc national des Virunga (République démocratique du Congo).
Plusieurs compagnies se sont engagées dans ce sens.
Dans une lettre adressée en janvier 2014à l’UNESCO, le Directeur délégué de Total, Relations avec les ONG et la société civile, Alain Castinel, a réaffirmé l’engagement pris par Total en juin 2013 concernant les 217 sites naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial à ce moment-là.
« Cette décision historique prise par l’une des plus importantes compagnies pétrolières est un signe encourageant de la prise de conscience croissante du monde des affaires de la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial et de la nécessité de les préserver », a déclaré Mechtild Rossler, Directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.« J’espère que l’intérêt affiché par Total, Shell et le Conseil international des mines et métaux inspirera d’autres acteurs économiques à respecter la Convention du patrimoine mondial non seulement aujourd’hui mais également vis-à-vis des générations futures », a-t-elle ajouté. « J’espère sincèrement que l’engagement de Total s’étendra aux sites du patrimoine mondial qui seront inscrits à l’avenir ».
Shell et le Conseil international des mines et métaux, qui regroupe les 22 principales compagnies minières mondiales, s’y sont déjà engagés.
La Liste du patrimoine mondial comprend à ce jour 981 sites répartis dans 160 pays.
Deux cent vingt-deux de ces sites sont reconnus pour leurs valeurs naturelles (193 sites naturels et 29 biens mixtes, à la fois naturels et culturels, présentent une valeur universelle exceptionnelle).