Un nouveau réseau TGV de 555 km va relier 16 villes chinoises dans le delta du Yangtsé…
La Chine a dévoilé en début d’année son projet de construire environ 12000 km de nouvelles lignes TGV d’ici 2025. Son réseau totalisera alors 50000 km de voies grande vitesse soit l’équivalent des 5 plus grand pays par taille de réseau TGV dans le monde : Espagne, Japon, France, Allemagne et Finlande! Actuellement le réseau TGV chinois totalise 38000 km.
Un important tracé vient d’être approuvé d’une longueur de 55 km. Il reliera les principales villes de l’embouchure du Yangtsé avec 16 gares reliant Shanghai, et des villes des provinces du Jiangsu et de l’Anhui. Les trains rouleront à une vitesse maximum de 350km/h et l’ensemble du projet coutera environ 180 milliards de Yuans. Le Delta du Yang Tse Yang regroupe environ 16,7% de la population de Chine mais totalise environ 24% de sa production industrielle et 36,8% des exportations du pays en 2021.
Ces projets d’infrastructures ferroviaires sont important pour l’économie chinoise en dopant l’activité et les dépenses internes. Le gouvernement s’est fixé pour objectif de développer la consommation interne et l’ajout de lignes à grande vitesse va accélérer le développement économique et touristique de la région.
Du fait des restrictions très strictes mises en place en Chine pendant la pandémie de Covid comme de nombreux confinements ou la politique 0 Covid, la croissance est en berne. Le pays a abandonné ses taux de croissance exceptionnels de la dernière décennie.
Le gouvernement s’était fixé un objectif de 5,5% de croissance pour l’année 2022. Mais la croissance n’a été que de 2,5% au premier semestre avec un taux de chômage de 18,2%. La BBC a énuméré les problèmes qui se posent actuellement en sus en Chine comme la baisse de la demande dans le monde, la crise de l’immobilier, des plans d’investissement pas assez ambitieux ou les nouvelles réglementations qui frappent les géants de la technologie chinois.
Le FMI prévoit désormais une croissance de 3,2% du PIB en chine en 2022 soit une croissance identique à celle du monde et bien supérieure à celle de la France prévue pour le moment à 2,6% par l’INSEE. Cette prévision sera cependant difficile à tenir au regard de la crise énergétique, de l’inflation avec une progression de seulement 0,25% prévue au 3ème trimestre selon la Banque de France…
