Le déficit et la dette ont augmenté démesurément ces dernières années du fait d'une mauvaise gestion. Les entreprises sont à la peine ainsi que l'ensemble de l'économie...
Je discutais il y a quelques jours avec quelqu'un qui connait bien le milieu entrepreneurial parisien qui me disait que pour les entreprises qu'il gérait l'activité était très maussade hormis pour celles qui travaillent avec l'Etat comme les centres de formation, les associations... Cela résume bien le modèle français en fin de course aujourd'hui: les entreprises subventionnées sont celles qui marchent le mieux alors que paradoxalement notre dette enfle démesurément. C'est extrêmement grave car c'est tout le secteur réellement productif qui s'écroule et avec cela les exportations et notre compétitivité à l'international.
C'est d'autant plus grave que la diplomatie française qui était traditionnellement l'une des plus influentes au monde grâce au Général de Gaulle n'a pas su préserver cet héritage. L'influence française se dissout en Afrique mais aussi en Asie ou chez les BRICS alors que c'est l'avenir du monde. Au niveau macro-économique les chiffres sont désastreux. La dette atteint désormais plus de 110,6% du PIB en 2023 selon l'INSEE à plus de 3000 milliards. En 2023 la France a été le 3ème pays le plus endetté d'Europe après la Grèce (165,5% du PIB) et l'Italie (111,9%). Rappelons qu'à l'arrivée d'Emmanuel Macron en 2017 la dette n'était que de 1981,7 milliards soit une hausse de plus de 55%.
Le déficit qui était de 76 milliards en 2016 approche les 200 milliards en 2023 soit une hausse de 266% : n'importe quelle entreprise gérée ainsi mettrait la clé sous la porte.
On a appris via l'INSEE que le déficit est désormais prévu à 5,5% du PIB cette année contre 4,9% prévu soit une dégradation de 15,8 milliards par rapport aux dernières prévisions alors que la France a été en quasi récession en 2023. L'année 2024 pourrait bien être du même acabit qu'en 2023 alors que l'énergie reste toujours très chère et que les faillites d'entreprises privées se multiplient. Alors que la France est l'un des pays les plus imposés d'Europe on se demande où passe l'argent.
Surement comme on l'a constaté dans les hôpitaux publics français par une surreprésentation du personnel administratif au détriment des soignants. Parallèlement les pays nordiques ont depuis longtemps fait le constat qu'on ne pouvait pas faire survivre un Etat providence si l'immigration n'était pas limitée. C'est ce qu'ont fait le Danemark, la Suède... Aujourd'hui une personne arrivant en France tardivement et n'ayant peu ou pas travaillé pourra bénéficier d'une pension minimum quasi égale à celle d'une français ayant travaillé toute sa vie au SMIC. Et se posera alors le problème de la dépense des retraites qui sera sûrement faite dans son pays d'origine où les coûts sont moins élevés et non pas en France : là encore l'Etat sera perdant. Idem pour la sécurité sociale qui n'est pas prévue pour faire face à de telles arrivées.
Selon une étude de l'université d'Amsterdam , « l'immigration de pays développés ou moins développés est bénéfique pour des motifs de travail mais l'immigration pour des motifs d'études de réunification familiale ou d'asile ne l'est pas. La pire conjonction pour les comptes d'un pays serait celle d'un immigré africain recherchant l'asile ». «Ainsi la similitude culturelle augmenterait fortement les chances que l'immigration soit bénéfique pour un pays ». C'est ce que 'on a pu constater en France alors que les immigrants d'origine européenne ont été très bénéfiques à notre économie depuis la Seconde guerre mondiale comme l'immigration portugaise, espagnole, italienne qui a beaucoup apporté à la France. Mais le blâme ne va pas uniquement au gouvernement français il va à la direction de l'UE qui lance des directives farfelues comme l'arrêt des véhicules thermiques en 2035 critiquée désormais par les grandes constructeurs européens. Le président de Renault s'est étonné auprès de l'Assemblée Nationale qu'aucune étude d'impact n'ait été faite au moment du vote interdisant les voitures thermiques en 2035. On pourrait en dire autant pour l'obligation d'investir dans l'éolien ou le solaire qui est finalement peu pertinent au regard de l'exemple allemand, des critiques sur le nucléaire de l'UE, de l'obligation de rénover des logements qui plombe le marché immobilier...
La Cour des comptes allemande dresse un tableau apocalyptique de la #TransitionÉnergétique déployée par Berlin. Interview de Samuel Furfari.https://t.co/16GqZZ27EX
— Philippe Herlin (@philippeherlin) March 16, 2024
Alors quelle est la solution? Un excellent article de Valeurs Actuelles indique les bonnes pistes notamment que l'Etat se focalise sur ses missions et laisse les français travailler: l'éducation, la recherche, la santé, les infrastructures énergétique, la diplomatie, la sécurité et la justice. « L'Etat n'a pas forcément vocation à financer la culture, la formation professionnelle ou le transport urbain ». « L'Etat doit aider ceux qui recherche du travail mais pas ceux qui ne font rien comme le fait le RSA, encourager les allocations aux français européens via un délai de carence de 5 ans, plafonner les aides accordées aux ménages, les subventions aux organismes sociaux à différents niveaux, mieux contrôler et réduire les budgets aux associations, limiter l'immigration non utile, la fraude sociale, réduire le millefeuille administratif ».
Finalement les solutions sont là et sont faciles à mettre en oeuvre, mais il reste à savoir qui va les appliquer avant que la France fasse faillite... Rappelons qu'en France nous avons 5,4 millions d'agents publics contre 4,6 millions en Allemagne alors que la population allemande est de 83 millions contre 67 en France: quelle est la justification?