Comme nous l'avons signalé récemment, l'italien Trenitalia s'apprête à lancer prochainement une offre à grande vitesse entre Milan et Paris via Lyon.
Il s'agit d'une étape majeure pour l'Année européenne du rail, alors que ce sera la première fois que la SNCF française sera confrontée à une véritable concurrence internationale. De plus, les élégants Frecciarossa 1000 que Trenitalia déploiera semblent être de plus haut niveau que les TGV actuellement utilisés par la SNCF.
Selon La Tribune, la SNCF va faire face à cette concurrence accrue avec le projet « Riposte ». Tous les détails de ce que ce projet seront révélés dans les semaines à venir, mais ce que nous savons, c'est que la SNCF déploiera dans un premier temps des trains TGV Océane plus modernes entre Paris et Milan.
Ensuite, la prochaine génération d'unités TGV-M devrait être déployée à partir de 2024, selon le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch.
Alain Krakovitch a déclaré à La Tribune que le TGV-M sera utilisé comme « l’arme principale » pour concurrencer les Frecciarossa 1000 « avec un design et des services que les autres n'ont pas ». A l'occasion de la célébration des 40 ans du TGV, la SNCF a déclaré que le TGV M « aura une « empreinte carbone réduite de 32%, consommera moins d’énergie et offrira plus de confort à bord avec des places et des espaces modulables ».
Personnellement je trouve cela dommage que la SNCF attende l’arrivée d’un concurrent pour améliorer son offre sur cette route. Un avis partagé par Jon Worth un expert européen des transports.
Il y a beaucoup de potentiel pour la route Paris-Milan. La concurrence est nécessaire pour en donner le meilleur.
On a par ailleurs appris que la SNCF allait suspendre son projet de modernisation de la gare du nord conçu par Ceetrus une filiale d'Auchan du fait de « dérives insupportables » notamment au niveau des coûts.