Quant l'humanité travaille ensemble, elle est capable de grandes choses comme le montre la réduction du trou de la couche d'ozone…
En 1987 quasiment tous les pays du monde se sont mis d'accord à Montréal pour ne plus utiliser de CFC. Ces gaz étaient présents dans les aérosols, les systèmes de climatisation ou de nettoyage à sec et s'attaquaient à) la couche d'ozone.
En 2014, le trou dans la couche d'ozone s'est réduit de 4 millions de kilomètres carrés au dessus de l'Antarctique par rapport à 2000 selon les informations d'une étude de Susan Solomon publiée dans le journal Science. Cette chercheuse du MIT avait découvert le lien entre la présence de la chlorine et la disparition de l'ozone. Il est à noter que les éruptions volcaniques ont tendance à réduire la couche d'ozone comme l'a montré celle d'ail 2015 avec le volcan chilien Calbuco. «Même si nous avons arrêté de produire des CFC vers l'an 2000, il y a encore beaucoup de chlorite dans l'atmosphère.
Sa durée de vie est de 50 à 100 ans, c'est pourquoi il commence à disparaitre lentement. Nous pensons que le trou dans la couche d'ozone ne sera pas résorbé avant 2050 ou 2060, mais nous avons noté en septembre que le trou n'était plus aussi grand qu'auparavant» a déclaré Susan Solomon.Il est à noter qu'un autre problème se cause: les CFC ont été remplacés par des HFC qui ne s'attaquent plus à la couche d'ozone mais qui augmentent l'effet de serre.
Des diplomates se sont réunis ces derniers jours à Vienne pour bannir les HFC dans le cadre du protocole de Montréal.
Selon une étude de l'Institut de Développement Durable, les HFC sont 1300 fois plus puissant que le CO2 pour réchauffer la planète.
Si rien n'est fait d'ici 20250, une molécule spécifique HFC, la HFC-134a, pourrait contribuer à hauteur de 19% au réchauffement climatique.
Des agences dans le monde ont autorisé des réfrigérants alternatifs aux HFC.
L'ozone est nativement présent dans l'atmosphère terrestre au niveau de la stratosphère. La couche d'ozone située entre 13 et 40 km d'altitude intercepte plus de 97% des rayons ultraviolets du soleil. Ce gaz est cependant nocif à basse altitude pour les hommes comme pour les plantes et il est présent lors d'épisodde de pollution dans les grandes villes.
Auparavant l'ozone irritait les passagers aériens, car il était présent dans les cabines. Aujourd'hui, la majeure partie de l'ozone est éliminée par les compresseurs des réacteurs qui préssurisent la cabine: les avions sont par ailleurs équipés de convertisserus catalytiques qui suppriment l'ozone restant.
https://science.sciencemag.org/content/early/2016/06/30/science.aae0061
