Depuis ce week-end, toutes les centrales nucléaires du Japon ont été arrêtées.
La dernière centrale appelée Tomari 3 et située au nord du pays vient d’être suspendue. Les 54 réacteurs nucléaires japonais sont donc à l’arrêt.
Les réacteurs doivent subir des tests de sécurité, de résistance après 13 mois d’activité.
Afin d’être remis en marche, les élus locaux devront donner leur accord ce qui est loin d’être gagné.
La catastrophe nucléaire de mars 2010 est bien évidemment dans tous les esprits.
En France, François Hollande a promis de fermer 1/3 des réacteurs d’ici 2015.
Alors que le nucléaire devait être garant de notre indépendance énergétique il n’en est rien: du fait du gaspillage, la consommation de pétrole par personne est aussi importante en France qu’en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni et plus importante que la moyenne européenne selon l’agence de presse japonaise Kyodo News.
La France a même du importer 3000MW d’Allemagne lors du dernier hiver pour faire face aux pics de consommation: cela est du au fait qu’un tiers des foyers et 3/4 des nouvelles constructions sont équipés de chauffage électrique.
De ce fait une baisse d’un degré augmente les besoins de 2300MW.
Parallèlement de plus de en plus de foyers ne peuvent supporter la hausse des tarifs de l’électricité cela même alors qu’EDF accuse une dette de 33 milliards d’euros.
De son côté, l’Allemagne a fermé la moitié de ses réacteurs après la catastrophe japonaise.
Le Japon pourrait d’ailleurs profiter de son malheur pour se développer à marche forcée sur les énergies alternatives: éolien, solaire, géothermie…et devenir l’un des leaders mondiaux dans ce domaine dans les prochaines années.
