Fort judicieusement l’opposition a refusé la remise en place du passe sanitaire aux frontières à l’Assemblée nationale, l’opposition ayant été la seul à défendre la liberté de circulation...
Le député Nicolas Dupont-Aignan, un fervent défenseur des libertés publiques, a été l’un des premiers à annoncer cette grande victoire pour la liberté.
Victoire extraordinaire, le passe sanitaire aux frontières vient d’être rejeté par l’Assemblée Nationale. Le temps où le Président prenait le Parlement comme chambre d’enregistrement de ses folies est révolu !!! #DirectAN #COVID19
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) July 12, 2022
Une victoire pour la liberté qui est difficile à mener alors que les instances européennes sont pour le principe du passe comme elles l’ont montré en votant sa prolongation il y a peu jusqu’en 2023 au contraire de sa logique alors que les vaccins ont été peu efficaces pour réduire les contaminations avec les nouveaux variants.
L’article 2 du projet de loi sanitaire prévoyait en effet la remise en service possible du passe pour les voyages en dehors de l’hexagone jusqu’au 31 janvier 2023 (justificatif de vaccination, test…).
L’opposition avait préalablement gagné une première victoire en rejetant une disposition pour imposer ce passe aux mineurs.
L’article 2 a été rejeté par 219 voix contre 195.
Le texte doit cependant revenir à l’Assemblée après un passage au Sénat et le Ministre de la Santé a déclaré qu’il « s’emploierait à rétablir ce texte dans son intégralité ». On voit mal comment ce texte pourrait être rétabli si l’opposition fait front alors que cet article est peu populaire auprès des français.
Dans tous les cas l’état d’urgence sanitaire devrait prendre fin le 1er août, ce qui est bon pour la Démocratie qui a été très malmenée depuis le début de la pandémie de Covid-19.
L’opposition a également réclamé la réintégration des soignants non vaccinés ce qui serait logique vu le peu d’efficacité des vaccins pour réduire les contaminations.
Citée par Le Figaro le LR Aurélien Pradié « a une réclamé cette réintégration pour rétablir la concorde dans notre société et l’insoumise Elisa Martin a fustigé dans ces suspensions un abus de pouvoir inédit et absurde ».
L’utilité réelle du passe pour contenir l’épidémie de Covid n’a jamais été vraiment démontré selon un journaliste de France Soir qui estime « qu’une étude bidon a été à l’origine du passe ».
Selon l'étude citée par France Soir, « Une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée » or cette étude était une modélisation et non pas une observation » note le journaliste. « L’affirmation du Figaro était à prendre au conditionnel… L’article du Figaro aurait dû dire : si les paramètres choisis par les chercheurs de l’institut Pasteur sont justes et si leurs calculs le sont également, alors, un non-vacciné aurait douze fois plus de risque de transmettre le virus Mais qui a encore le temps d’aller fouiller jusque dans le corps des études? » note France Soir.
Une étude en Israël a compilé les données d’un million de personnes et a observé (NDLR: nous sommes dans le réel là) que les personnes rétablies du virus le rattrapaient 13 fois moins que les vaccinés, « c’est à dire que l’immunité naturelle est incroyablement plus puissante que l’épidémie vaccinale ».
Alors que les 3/4 de la population française est vaccinée et que le pays a connu un record de cas l’an passé, force est de reconnaitre que les vaccins ont mal joué leur rôle en terme de réduction de la transmission et c’est peu dire notamment vis à vis des nouveaux variants comme Delta ou Omicron.
En décembre 2021la CNIL, garante de nos libertés digitales avait demandé des garanties du gouvernement quant à l'efficacité du passe note Clubic.
Comme le note un blogueur de Mediapart « si les probabilités d'être contaminé et de contaminer les autres s'avèrent importantes même chez les vaccinés, c'est toute la logique du passe sanitaire qui s'effondre ».
Une note d'analyse de plusieurs experts conclut: « Au total, les données disponibles ne permettent pas de confirmer l’efficacité épidémiologique du passe sanitaire, en dehors de l’effet sur la vaccination. Il est logique de remettre en question sa pertinence, d’autant plus que cet effet n’est pas suffisant pour convaincre les 5%-15% de français non vaccinés ».
Selon des experts américains relayés par Epoch Times: une présentation en interne des centres de lutte contre les maladies aux Etats-Unis relayée par le Washington Post montre qu'il n'y a pas de différence dans la charge virale des personnes non vaccinées suite à une analyse menée à Provincetown dans l'Etat du Massachusetts sur 900 cas dépistés avec le variant Delta dont les 3/4 étaient vaccinés.
C’est ce même constat qu’a fait l’opposition.