Les tests de reconnaissance faciale aux postes de de sécurité des aéroports de Stansted et Manchester vont être étendus à dix autres terminaux du Royaume-Uni d’ici le mois d’août de cette année. Ce système vise à réduire les files d'attente à l'arrivée des passagers et à améliorer les procédures de contrôle aux frontières.
Ces bornes de contrôle spécifiques peuvent être utilisés par tous les passagers britanniques ou européens ayant un e-passeport, équipé d'une puce électronique.
Ces postes scannent le visage des passagers et contrôlent leur identité grâce à leur photo d'identité numérique. Il a été utilisé par près de 160.000 passagers à l'aéroport de Stansted depuis le mois de décembre.
La UK Border Agency, (qui dirige les essai en partenariat avec les aéroports et l'autorité aéroportuaire du Royaume-Uni, la BAA), a déclaré que les passagers qui ont changé d’apparence depuis que la photo de leur passeport a été prise, n’auront pas de problème pour utiliser le nouveau système.
Car le système de reconnaissance facial effectue des mesures du visage de la personne et est capable de les comparer à la photo avec précision.
Ces postes procèdent également à divers contrôles concernant la sécurité ainsi qu'à la vérifications des passeports pour mettre en évidence desfalsifications. Les voyageurs utilisant ce système sont également soumis à des contrôles aléatoires manuel.
À la différence du projet IRIS (qui est en vigueur dans plusieurs aéroports du Royaume-Uni et qui permet aux passagers d'éviter les files d'attente à l’arrivée grâce à une file d'attente séparée), une pré-inscription n’est pas nécessaire pour utiliser ces postes de contrôle.
Les passagers doivent néanmoins être en provenance du Royaume-Uni ou de l'Espace économique européen (EEE) et détenir un passeport biométrique. 17 millions de passeports biométrique ont été délivrés au Royaume-Uni depuis que ces bornes de contrôle ont été introduites en 2006.
Le système IRIS a reçu des critiques mitigés, depuis qu’il a été dévoilé.
