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Le SPAF critique le président de la SNCF

Le syndicat des pilotes d'Air France n'est pas tendre avec le président de la SNCF.

Alors que le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a été auditionné à l’Assemblée Nationale le 1er décembre dernier par la Commission du développement durable il a estimé que « ce n’est pas le train qui est trop cher, c’est l’avion qui l’est pas assez… ». Il a ajouté qu'il souhaiterait que les compagnies aériennes soient taxées sur le kérosène en prétendant que « les compagnies ne payent pas leur kérosène »…

Des propos que les SPAF estime inexacts et approximatifs !

« Le SPAF est scandalisé par une telle posture et tient à rappeler la situation de monopole quasi absolu détenu sur les transports ferroviaires par la SNCF qui bénéficie de la reprise par l’État, sur les deniers des contribuables, de 35 milliards d’euros sur les 54,5 milliards d’euros de sa dette. Sans oublier, s’agissant d’impact non vertueux, les 8 000 tonnes de CO2 par km de LGV construite, et ce, avant même qu’un train n’y ait circulé et sans oublier l’origine essentiellement nucléaire de l’électricité motrice… vendue comme verte, vertueuse et propre ! Le SPAF déplore que devant les parlementaires français, la SNCF ose demander la taxation de ses concurrents nationaux directs, lesquels subissent taxes et redevances de toutes sortes, dans un environnement aérien mondialisé et dérégulé, pour ne pas dire sauvage. Un contexte que M. Farandou s’est grossièrement efforcé d’omettre en donnant des leçons indignes de sa fonction ».